Nous, les femmes
(Prononcez "femmes" "ffhhâââmes" vous savez, genre avec une majuscule de noblesse et des accents circonflexes bourgeois, comme font les politiques à la télé lors de grands rassemblements pour sauvegarder les droits des "fffhhhââââmes", justement.)
Nous, les femmes, disais-je dans ce titre choc (genre un titre choc), nous sommes connues et réputées pour notre solidarité, notre cohésion à toute épreuve, parce que vous comprenez, toutes les femmes ont les mêmes problèmes, les mêmes aspirations et les mêmes revendications, quel que soit leur milieu social ou leur pays. Les femmes forment une grande communauté, semble-t-il, soudée par la légendaire "solidarité féminine" qui sert essentiellement : à éliminer le dernier candidat masculin au Maillon Faible quand il est trop fort sans avoir à s'avouer minable ou chercher une raison valable pour l'expulser, à dire du mal des ex des copines lors de soirées pyjama en se bourrant la gueule à la Clairette de Die, à se soutenir lors de la rude épreuve des soldes chez H&M, à compatir aux règles douloureuses et aux problèmes d'épilation... en somme, à tout plein de graves problèmes de société pas futiles pour un sous.
Eh bien moi comme vous aurez pu le relever à mon ton quelque peu sarcastique dans le paragraphe précédent, la "solidarité féminine", j'y crois moyen. Moyen moins, même. Moyen moins, tendance bof pour tout dire. La preuve la plus flagrante étant ma classe, entièrement féminine, où l'on ne peut pas dire que la solidarité soit le mot d'ordre pour autant. C'est pourquoi ce soir, je ne me gènerai pas pour me faire haïr par une majorité de mon lectorat féminin et pour me payer le luxe cruel par les temps qui courent d'annoncer avec un détachement qui pourra en énerver plus d'une (et ce sera fait exprès :D) que j'ai maigri de 2 kilos et que ça ne me réjouit pas particulièrement puisque du coup je pèse...45kg. Oui oui, lectrices incrédules, vous avez bien lu, j'ai maigri, rêve innateignable de bien d'entre vous et je m'en benne les cacahuettes, au nez et à la barbe de toutes celles qui en chient des courgettes et du poisson à la vapeur pendant des mois pour perdre un kilo qui ne change finalement rien à l'affaire.
Pour tout vous dire (oui, j'en rajoute une couche...) c'est limite si ça m'emmerde pas ces deux kilos en moins là, si si. En même temps, vous avouerez que 45 kg, c'est pas des masses non plus...
Mais là je vous vois venir !
Alors pour éviter tout de suite les commentaires allarmés : NON je ne suis pas anorexique, OUI je mange normalement et à ma faim, NON je ne me prive pas, c'est juste que je suis comme ça : "petite" (1m60) et mince. Et je crois que le "pire" dans tout ça, c'est que non seulement je suis maigre pas exprès mais qu'en plus...je ne complexe même pas...Oui oui, vous avez bien lu. C'est un scandale hein ? Je ne suis pas foutue de me trouver tous les défauts du monde comme savent pourtant si bien le faire les gens comme il faut. Aucun savoir vivre, pas foutue de savoir tout le temps se plaindre d'un nez de traviole, de cuisses trop dodues, de seins trop plats, de fesses qui ont le malheur d'être deux ou encore de je ne sais quel trait de caractère handicapant. Je ne suis pas parano, je suis ne suis pas schyzo (qui moi ? non toi ! ah ! moi ! bah oui toi ! ah bah oui, moi je suis pas schyzo, par contre l'autre là, j'ai des soupçons...) je ne suis pas maso, je ne suis pas hypocondriaque, je ne suis pas maniaque, je ne suis pas névrosée, je ne suis pas psychotique...
En fait, je me demande si je n'ai pas un grave problème psychologique tout compte fait : je me rends compte que je n'ai aucun complexe... C'est grave docteur ????
(de toutes façons, ça se voit même pas que j'ai perdu 2 kilos alors...)
Nous, les femmes, disais-je dans ce titre choc (genre un titre choc), nous sommes connues et réputées pour notre solidarité, notre cohésion à toute épreuve, parce que vous comprenez, toutes les femmes ont les mêmes problèmes, les mêmes aspirations et les mêmes revendications, quel que soit leur milieu social ou leur pays. Les femmes forment une grande communauté, semble-t-il, soudée par la légendaire "solidarité féminine" qui sert essentiellement : à éliminer le dernier candidat masculin au Maillon Faible quand il est trop fort sans avoir à s'avouer minable ou chercher une raison valable pour l'expulser, à dire du mal des ex des copines lors de soirées pyjama en se bourrant la gueule à la Clairette de Die, à se soutenir lors de la rude épreuve des soldes chez H&M, à compatir aux règles douloureuses et aux problèmes d'épilation... en somme, à tout plein de graves problèmes de société pas futiles pour un sous.
Eh bien moi comme vous aurez pu le relever à mon ton quelque peu sarcastique dans le paragraphe précédent, la "solidarité féminine", j'y crois moyen. Moyen moins, même. Moyen moins, tendance bof pour tout dire. La preuve la plus flagrante étant ma classe, entièrement féminine, où l'on ne peut pas dire que la solidarité soit le mot d'ordre pour autant. C'est pourquoi ce soir, je ne me gènerai pas pour me faire haïr par une majorité de mon lectorat féminin et pour me payer le luxe cruel par les temps qui courent d'annoncer avec un détachement qui pourra en énerver plus d'une (et ce sera fait exprès :D) que j'ai maigri de 2 kilos et que ça ne me réjouit pas particulièrement puisque du coup je pèse...45kg. Oui oui, lectrices incrédules, vous avez bien lu, j'ai maigri, rêve innateignable de bien d'entre vous et je m'en benne les cacahuettes, au nez et à la barbe de toutes celles qui en chient des courgettes et du poisson à la vapeur pendant des mois pour perdre un kilo qui ne change finalement rien à l'affaire.
Pour tout vous dire (oui, j'en rajoute une couche...) c'est limite si ça m'emmerde pas ces deux kilos en moins là, si si. En même temps, vous avouerez que 45 kg, c'est pas des masses non plus...
Mais là je vous vois venir !
Alors pour éviter tout de suite les commentaires allarmés : NON je ne suis pas anorexique, OUI je mange normalement et à ma faim, NON je ne me prive pas, c'est juste que je suis comme ça : "petite" (1m60) et mince. Et je crois que le "pire" dans tout ça, c'est que non seulement je suis maigre pas exprès mais qu'en plus...je ne complexe même pas...Oui oui, vous avez bien lu. C'est un scandale hein ? Je ne suis pas foutue de me trouver tous les défauts du monde comme savent pourtant si bien le faire les gens comme il faut. Aucun savoir vivre, pas foutue de savoir tout le temps se plaindre d'un nez de traviole, de cuisses trop dodues, de seins trop plats, de fesses qui ont le malheur d'être deux ou encore de je ne sais quel trait de caractère handicapant. Je ne suis pas parano, je suis ne suis pas schyzo (qui moi ? non toi ! ah ! moi ! bah oui toi ! ah bah oui, moi je suis pas schyzo, par contre l'autre là, j'ai des soupçons...) je ne suis pas maso, je ne suis pas hypocondriaque, je ne suis pas maniaque, je ne suis pas névrosée, je ne suis pas psychotique...
En fait, je me demande si je n'ai pas un grave problème psychologique tout compte fait : je me rends compte que je n'ai aucun complexe... C'est grave docteur ????
(de toutes façons, ça se voit même pas que j'ai perdu 2 kilos alors...)
2 Remarques constructives :
helas...oui c'est grave...vous êtes...pardonnez moi...mais vous êtes hors-normes...vous ne pouvez pas prétendre au statut de stéréotype, ni au tampon CEE...je suis désolé...mais y faut que je vous dise...vous êtes unique! on a fait...tt ce qu'on pouvais, nous sommes désolé. pardon au famille tt ça.
(dis c'est moi le parano schyzo maso hypocondriaque maniaque névrosé psychotique? hum...moui...tu as bien cerné le personnage)
Euh, non, c'était pas toi, mais tu viens de prouver que la première proposition était correcte...
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