Où le lecteur s'esbaudit grave
Vous vous souvenez de l'épopée du maillot de bain * ? Ben vous pouvez, pasque quelque chose comme ça ça s'oublie pas. Est-ce qu'on oublie l'Iliade ??
Hem...Bref. Aujourd'hui, vous allez voir se confirmer ce talent rare que nous avons ma mère et moi qui fait que n'importe quelle sortie toutes les deux se transforme en scénar' de film, ou tout du moins de post de blog (ce qui n'est pas si mal puisque je suis bloggeuse et non pas scénariste n'est-ce pas, sachons apprécier les choses simples de temps à autres, comme nous le rappelle la pub que quand même, heureusement qu'elle est là pour me fournir de quoi remplir de banalités ces parenthèses volupteuses et charnues qui font ma réputation sinon dans le monde entier du moins dans ce petit coin douillet de la blogosphère que vous êtes de plus en plus nombreux [enfin on va dire], très chers lecteurs, à venir visiter quotidiennement dans l'attente fièvreuse d'un nouveau don de ma plume prodigue, c'est à dire de mon clavier, soyons modernes et réalistes puisqu'après tout c'est bien avec ça que j'écris. *Sort son compte ligne* Je crois que j'ai battu un reccord là...Applause ! Ou pas...) Je disais donc, confirmation-talent-maman-moi-sortie-épique STOP.
Aujourd'hui, nous sommes donc parties , fringantes et estivales avec nos tongs et sandales** pour aller acheter à velo de la bouffachat de lusque au Botanik pas du tout du coin. Parce que nous, on aime nos chats et on veut le meilleur pour eux *ton pédant et mèche relevé d'un geste de tête dédaigneux avec regard torve*. Et pis aussi parce qu'il fait beau et que ça fait une occasion de s'oxygéner les poumons et le reste aussi.
Ainsi, nous voici de par les chemins, fringantes sur nos vélos hollandais et comptant, tel l'aviateur qui marque son zing à chaque ennemi touché, le nombre de garçons qui se retournent sur notre fier passage, qui, il faut bien le dire, laisse une trainée de merveilleux dans le sombre quotidien du peuple. A peu près à mi-chemin, nous décidons de faire un crochet à Décalton, afin de quérir des provisions car, quoiqu'il soit 13h, nous n'avons qu'un seul pain au chocolat dans le ventre (oui, nous sommes des héroïnes qui surmontons les privations pour accomplir notre devoir. Sublimes je vous dis.) En plus des barres d'Ovomaltine nouricières, nous faisons d'autres menues emplettes qui ne vous passionneront guère, et nous voici, toujours enveloppées de superbe, nous dirigeant altières vers la caisse. Et là, ma mère se penche pour regarder un quelconque truc en bas de l'étalage installé devant les caisses, se relève, et me dit, d'un ton absolument impassible :
En effet nous sentions qu'à cause d'un vil pantalon lâcheur, ce qui aurait dû être une gentille balade pour sustenter nos mirons affamés commençait à muter en parcours du combattant, option fou rire.
Et ce pressentiment était fondé. Parce que même si j'ai en effet ramenée à ma moman éplorée (ou presque), abandonnée au bord de la piste cyclable tel un caniche au mois d'août, une jupe déclarée absolument splendide (parce que me*de quoi, elle a une histoire !) et même si le semi-streap-tease qu'elle offrit alors eût pu faire une belle chute, l'aventure était loin d'être finie !
Car rappelons-le (parce que oui, y en a qui disent que je me perds en digressions...Où vont-ils chercher tout ça, je vous le demande !!)c'est à Botanik que nous allons...et là, nous en sommes encore loin. Et pourtant, nous avons déjà nos paniers de vélo limite pleins (des emplettes de Décalton, du pantalon mourru de ma moman et de nos sacs à dos). Mais comme nous sommes d'une phénoménale euh...stupidité/négligence/imprévoyance, rayez la mention inutile si besoin est, une fois arrivées (suantes, mais fières) à Botanik, nous nous sommes dotées de croquettes qui en plus offraient une boite pour les contenir, d'une brosse à chat, de trois pots d'oeillets (c'est toute mon enfance ! ), d'un pot de plantes sensitives et d'une boite de bonbons à la violette. Et encore, ça aurait pu être pire ! Car j'ai retenu ma mère d'acheter un poisson rouge et un jouet crétin pour chat idem. Nous sommes donc les bras pleins quand nous arrivons à la caisse, mais à aucun moment l'idée qu'on devra agencer tout ça sur nos vélos ne percute nos cerveaux déjà trop occupés à ne rien faire tomber. Enfin si, quand même, quand la cliente devant nous demande un carton, on demande à en avoir un nous aussi. Pasque y a pas de raison.
Nous rejoignons alors nos vélos et là PAF on se rend compte que merde, comment on va faire tenir tout ça sur nos vélos qui, quoique braves, ne sont pas non plus estampillés "Marry Poppins". Nous affairant autour de nos destriers, tassant des sacs par ici, passant un sandeau par là, nous réalisons que nous sommes finalement crétines à un point que nous n'envisagions pas encore car le carton ne va pas sur nos vélos et de toutes façons on a tout tassé dans les paniers. Ma mère cherche donc à le refiler à quelqu'un qui en aurait besoin, et après avoir été fuie comme une pestiférée par une petite vieille qui a du croire qu'elle voulait l'agresser à grand coup de carton ou lui voler ses pensées, puis avoir trouvé un gentil couple qui nous a débarassé de notre carton superflu, nous sommes rentrées, avec des oillets dans les paniers, évitant toutes les irrégularités de la route qui pourraient tout faire sauter par terre.
D'ailleurs c'est ce qui s'est passé, quand j'ai relaché mon attention une petite minute. Et que je pile brutalement, jurant avec tout de suite un peu moins de superbe, et que j'évite de justesse de me faire percuter par les dames derrière moi, et que je me précipite sur le pot d'oeillet malencontreusement chu...et que je laisse tomber mon vélo pendant ce temps répandant le contenu du panier sur le trottoir -__-.
Enfin malgré tout ça, nous sommes quand même rentrées saines et sauves chez nous, ivres de fatigue mais contentes quand même.
Et quand on pense que pour ces connards de chats c'est kif kif bouricot ça ou de la siure moulée à vil prix...
Sales bêtes.
* D'ailleurs je trouve un peu chié de n'avoir laissé qu'un commentaire pour un post d'une si grande qualité...Modestie ?... Ca se mange ?
** D'où l'épique de la chose ;) (comprenne qui pourra)
Hem...Bref. Aujourd'hui, vous allez voir se confirmer ce talent rare que nous avons ma mère et moi qui fait que n'importe quelle sortie toutes les deux se transforme en scénar' de film, ou tout du moins de post de blog (ce qui n'est pas si mal puisque je suis bloggeuse et non pas scénariste n'est-ce pas, sachons apprécier les choses simples de temps à autres, comme nous le rappelle la pub que quand même, heureusement qu'elle est là pour me fournir de quoi remplir de banalités ces parenthèses volupteuses et charnues qui font ma réputation sinon dans le monde entier du moins dans ce petit coin douillet de la blogosphère que vous êtes de plus en plus nombreux [enfin on va dire], très chers lecteurs, à venir visiter quotidiennement dans l'attente fièvreuse d'un nouveau don de ma plume prodigue, c'est à dire de mon clavier, soyons modernes et réalistes puisqu'après tout c'est bien avec ça que j'écris. *Sort son compte ligne* Je crois que j'ai battu un reccord là...Applause ! Ou pas...) Je disais donc, confirmation-talent-maman-moi-sortie-épique STOP.
Aujourd'hui, nous sommes donc parties , fringantes et estivales avec nos tongs et sandales** pour aller acheter à velo de la bouffachat de lusque au Botanik pas du tout du coin. Parce que nous, on aime nos chats et on veut le meilleur pour eux *ton pédant et mèche relevé d'un geste de tête dédaigneux avec regard torve*. Et pis aussi parce qu'il fait beau et que ça fait une occasion de s'oxygéner les poumons et le reste aussi.
Ainsi, nous voici de par les chemins, fringantes sur nos vélos hollandais et comptant, tel l'aviateur qui marque son zing à chaque ennemi touché, le nombre de garçons qui se retournent sur notre fier passage, qui, il faut bien le dire, laisse une trainée de merveilleux dans le sombre quotidien du peuple. A peu près à mi-chemin, nous décidons de faire un crochet à Décalton, afin de quérir des provisions car, quoiqu'il soit 13h, nous n'avons qu'un seul pain au chocolat dans le ventre (oui, nous sommes des héroïnes qui surmontons les privations pour accomplir notre devoir. Sublimes je vous dis.) En plus des barres d'Ovomaltine nouricières, nous faisons d'autres menues emplettes qui ne vous passionneront guère, et nous voici, toujours enveloppées de superbe, nous dirigeant altières vers la caisse. Et là, ma mère se penche pour regarder un quelconque truc en bas de l'étalage installé devant les caisses, se relève, et me dit, d'un ton absolument impassible :
- Mon pantalon vient de craquer.Là elle décale légèrement sa jambe gauche, et laisse entrevoir une magnifique déchirure qui dévoile presqu'entièrement la face intérieure de sa cuisse galbée. Je retiens un éclat de rire et évite le regard de ma mère pour ne pas déclencher une hilarité de mauvais ton. Nous payons, sortons, toujours dignes et rejoignons nos fiers destriers. Comme il fait très chaud (c'est à cause de/grâce à moi : sortie en débardeur, le ciel s'est couvert et le vent s'est levé; revenue en chemise, le soleil s'est dévoilé et a bien réchauffé le tout) nous nous sommes calées dans un petit rabicoin pour réfléchir au frais et faire un état des lieux.
- Gravement ?
- Oui, plutôt. Et à un endroit innattendu d'ailleurs, c'est assez prévenant de varier les plaisirs comme ça...
En effet nous sentions qu'à cause d'un vil pantalon lâcheur, ce qui aurait dû être une gentille balade pour sustenter nos mirons affamés commençait à muter en parcours du combattant, option fou rire.
Et ce pressentiment était fondé. Parce que même si j'ai en effet ramenée à ma moman éplorée (ou presque), abandonnée au bord de la piste cyclable tel un caniche au mois d'août, une jupe déclarée absolument splendide (parce que me*de quoi, elle a une histoire !) et même si le semi-streap-tease qu'elle offrit alors eût pu faire une belle chute, l'aventure était loin d'être finie !
Car rappelons-le (parce que oui, y en a qui disent que je me perds en digressions...Où vont-ils chercher tout ça, je vous le demande !!)c'est à Botanik que nous allons...et là, nous en sommes encore loin. Et pourtant, nous avons déjà nos paniers de vélo limite pleins (des emplettes de Décalton, du pantalon mourru de ma moman et de nos sacs à dos). Mais comme nous sommes d'une phénoménale euh...stupidité/négligence/imprévoyance, rayez la mention inutile si besoin est, une fois arrivées (suantes, mais fières) à Botanik, nous nous sommes dotées de croquettes qui en plus offraient une boite pour les contenir, d'une brosse à chat, de trois pots d'oeillets (c'est toute mon enfance ! ), d'un pot de plantes sensitives et d'une boite de bonbons à la violette. Et encore, ça aurait pu être pire ! Car j'ai retenu ma mère d'acheter un poisson rouge et un jouet crétin pour chat idem. Nous sommes donc les bras pleins quand nous arrivons à la caisse, mais à aucun moment l'idée qu'on devra agencer tout ça sur nos vélos ne percute nos cerveaux déjà trop occupés à ne rien faire tomber. Enfin si, quand même, quand la cliente devant nous demande un carton, on demande à en avoir un nous aussi. Pasque y a pas de raison.
Nous rejoignons alors nos vélos et là PAF on se rend compte que merde, comment on va faire tenir tout ça sur nos vélos qui, quoique braves, ne sont pas non plus estampillés "Marry Poppins". Nous affairant autour de nos destriers, tassant des sacs par ici, passant un sandeau par là, nous réalisons que nous sommes finalement crétines à un point que nous n'envisagions pas encore car le carton ne va pas sur nos vélos et de toutes façons on a tout tassé dans les paniers. Ma mère cherche donc à le refiler à quelqu'un qui en aurait besoin, et après avoir été fuie comme une pestiférée par une petite vieille qui a du croire qu'elle voulait l'agresser à grand coup de carton ou lui voler ses pensées, puis avoir trouvé un gentil couple qui nous a débarassé de notre carton superflu, nous sommes rentrées, avec des oillets dans les paniers, évitant toutes les irrégularités de la route qui pourraient tout faire sauter par terre.
D'ailleurs c'est ce qui s'est passé, quand j'ai relaché mon attention une petite minute. Et que je pile brutalement, jurant avec tout de suite un peu moins de superbe, et que j'évite de justesse de me faire percuter par les dames derrière moi, et que je me précipite sur le pot d'oeillet malencontreusement chu...et que je laisse tomber mon vélo pendant ce temps répandant le contenu du panier sur le trottoir -__-.
Enfin malgré tout ça, nous sommes quand même rentrées saines et sauves chez nous, ivres de fatigue mais contentes quand même.
Et quand on pense que pour ces connards de chats c'est kif kif bouricot ça ou de la siure moulée à vil prix...
Sales bêtes.
* D'ailleurs je trouve un peu chié de n'avoir laissé qu'un commentaire pour un post d'une si grande qualité...Modestie ?... Ca se mange ?
** D'où l'épique de la chose ;) (comprenne qui pourra)
6 Remarques constructives :
Ca c'est du post, du vrai!
Avec les rebondissements, le suspence et tout!
J'ai hate d'en lire d'autres comme ça...
*Regarde Tinuviel*
Le pauvre, si jeune...Méfiez vous de la perfidie de la Teug, plus vous lirez ces...ces...choses. Plus vous deviendrez comme elle!
message à la teug: Réponse B !
@ Tinùviel : ah ben dès qu'on ressortira à vélo avec ma mère a priori...Mais je sais pas encore pour quand est-ce que c'est...
@Chris : chut !!! Ne dévoile pas mes diaboliques plans gastronomiques !
uh uh uh l'Ovomaltine ça me fait toujours penser a Fraü Bluker (HiHIIIIIII).
N'empéche y a qu'a toi que ça peut arriver des trucs aussi con ....respect
Mais qu'est ce que vous en savez que je suis pas déjà completement cinglée (eh si, j'y suis...)
Et pis je me shoot au blog si je veux lol!
Moi ça me réussit pas, suis de plus en plus cinglée...
Au fait, c'est quoi l'Ovomaltine ?
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