Je suis force bleue !!
Cordon bleu !
En effet, vous n'êtes pas sans savoir (ou alors franchement, excusez moi de vous le dire comme ça, mais ça craint du boudin) que mon talent cullinaire est mondialement réputé dans mon entourage. Mon don : râter l'inratable, transformer en une mixture infâme n'importe quel produit de consommation courante, faire de n'importe quelle innocente préparation surgelée une arme bactériologique en puissance.
Mais il n'y a pas de secret, pour atteindre un tel niveau j'ai dû commencer très jeune, alors que mon âge pouvait encore se compter sur les doigts d'une seule main. En effet déjà à 4 ou 5 ans j'amais créer d'immondes mixtures avec des produits en apparence inoffensifs tels que de la farine, de l'eau, du lait et du chocolat en poudre. Parfois j'insistais même pour qu'on les cuise mais à ce moment-là les casques bleus entraient dans la maison pour arrêter le massacre. De plus j'aimais apporter ma pâte/patte personnelle à des oeuvres en commun, notamment avec ma grand-mère pour de sublimes fous-rire face à l'improbable apparence de ce qui aurait dû être des bugnes, un gateau au yaourt ou juste des crèpes. Comme on le voit, j'ai manifesté des aptitudes pour cet art assez tôt...
Je me suis lancée en solo vers mes 13 ans. Et j'ai commencé fort : le premier ratage qui soit véritablement mon oeuvre propre reste mythique encore aujourd'hui. En effet, j'ai réussi à rendre immangeable des poissons panés surgelés. Comment ? Non pas en les carbonisant bêtement comme on pourrait s'y attendre. Non non non ! Je travaille dans le ratage artistique moi messieurs-dames ! J'en ai certes cramé la panure mais j'ai conservé la chair surgelée. Oui je sais, ça vous épate, mais je ne donnerai pas ma recette sur un lieu aussi fréquenté que ce blog (ahem). Ou alors implorez moi. Mouhahaha.
A compter de ce jour, j'ai un festival de râtages mémorables à mon actif : omelette transformée en une espèce de crèpe épaisse et sèche d'oeufs (jamais mangé un truc aussi fade que ça, je pensais pas qu'on pouvait oter toute saveur à des oeufs), tarte au citron meringuée (mais là j'étais pas seule à avoir fait non pas de la crème de citron mais un horrible liquide poisseux sur-sucré ! Bon ok, c'est moi qui ai dégotté la recette au dos d'un paquet de sucre, grave erreur stratégique dont je me repens encore), steaks indécoupables (je devrais ptêt bosser dans une cantine scolaire moi en fait)...J'ai même raté des oeufs au plat ! Enfin, plus exactement j'ai raté le plat...Je veux dire, j'ai cassé les oeufs sur le manche de la poële...
Mais mon plus grand chef d'oeuvre, je ne l'ai pas fait seule, et je le dois à la collaboration de cette chère Froddy. Il s'agit du "Parskilégra". Et comme c'est mon jour de bonté, je vous en offre la recette. Sortez un crayon et un bloc-note, ce n'est pas tous les jours qu'un chef livre ses secrets !
Ingrédients
En effet, vous n'êtes pas sans savoir (ou alors franchement, excusez moi de vous le dire comme ça, mais ça craint du boudin) que mon talent cullinaire est mondialement réputé dans mon entourage. Mon don : râter l'inratable, transformer en une mixture infâme n'importe quel produit de consommation courante, faire de n'importe quelle innocente préparation surgelée une arme bactériologique en puissance.
Mais il n'y a pas de secret, pour atteindre un tel niveau j'ai dû commencer très jeune, alors que mon âge pouvait encore se compter sur les doigts d'une seule main. En effet déjà à 4 ou 5 ans j'amais créer d'immondes mixtures avec des produits en apparence inoffensifs tels que de la farine, de l'eau, du lait et du chocolat en poudre. Parfois j'insistais même pour qu'on les cuise mais à ce moment-là les casques bleus entraient dans la maison pour arrêter le massacre. De plus j'aimais apporter ma pâte/patte personnelle à des oeuvres en commun, notamment avec ma grand-mère pour de sublimes fous-rire face à l'improbable apparence de ce qui aurait dû être des bugnes, un gateau au yaourt ou juste des crèpes. Comme on le voit, j'ai manifesté des aptitudes pour cet art assez tôt...
Je me suis lancée en solo vers mes 13 ans. Et j'ai commencé fort : le premier ratage qui soit véritablement mon oeuvre propre reste mythique encore aujourd'hui. En effet, j'ai réussi à rendre immangeable des poissons panés surgelés. Comment ? Non pas en les carbonisant bêtement comme on pourrait s'y attendre. Non non non ! Je travaille dans le ratage artistique moi messieurs-dames ! J'en ai certes cramé la panure mais j'ai conservé la chair surgelée. Oui je sais, ça vous épate, mais je ne donnerai pas ma recette sur un lieu aussi fréquenté que ce blog (ahem). Ou alors implorez moi. Mouhahaha.
A compter de ce jour, j'ai un festival de râtages mémorables à mon actif : omelette transformée en une espèce de crèpe épaisse et sèche d'oeufs (jamais mangé un truc aussi fade que ça, je pensais pas qu'on pouvait oter toute saveur à des oeufs), tarte au citron meringuée (mais là j'étais pas seule à avoir fait non pas de la crème de citron mais un horrible liquide poisseux sur-sucré ! Bon ok, c'est moi qui ai dégotté la recette au dos d'un paquet de sucre, grave erreur stratégique dont je me repens encore), steaks indécoupables (je devrais ptêt bosser dans une cantine scolaire moi en fait)...J'ai même raté des oeufs au plat ! Enfin, plus exactement j'ai raté le plat...Je veux dire, j'ai cassé les oeufs sur le manche de la poële...
Mais mon plus grand chef d'oeuvre, je ne l'ai pas fait seule, et je le dois à la collaboration de cette chère Froddy. Il s'agit du "Parskilégra". Et comme c'est mon jour de bonté, je vous en offre la recette. Sortez un crayon et un bloc-note, ce n'est pas tous les jours qu'un chef livre ses secrets !
Ingrédients
- deux gnues
- une recette de brownie
- des ustensiles de cuisine
- un frigo
- Conception : pas super longtemps
- Cuisson : suivre l'odeur
- Avoir envie d'un gateau. Choisir le brownie parce que l'une connaît la recette par coeur.
- Après un trop gros nombre d'hésitations quant aux quantités chercher le papier avec la recette dessus et la suivre.
- Quand c'est écrit qu'il en faut, prononcer la phrase fatidique "et maintenant les oeufs". Chercher des oeufs au frigo et constater "ah ben merde, y en a pu".
- Considérer d'un air emmerdé la mixture inachevée qui se demande ce qu'il va adevenir d'elle, réfléchir et (si vous jouez mon rôle) avoir un éclair de "génie" : "Et si on mettait de la crème à la place !"
- Décreter que de toutes façons là c'est immangeable et tenter le tout pour le tout.
- Incorporer une quantité aléatoire de crème qui selon vous équivaut à deux oeufs. Vous obtenez une texture grasse et incroyablement peu miscible.
- Ajouter des amandes entières, pour la gourmandise et caler le tout au four.
- Partir faire autre chose, par exemple rifougner en regardant des trucs sur le net
- Revenir à la cuisine alerté par l'odeur de cramé. Sortir le plat du four (attention les enfants, demandez de l'aide à un adulte pour cette étape).
- Vider dans un évier le centimètre de gras liquéfié qui flotte sur le dessus du gateau.
- Prendre son courage à deux mains et gouter la chose tant qu'elle est chaude. Si vous avez correctement suivi les instruction, la texture devrait évoquer la barbe à papa dans la mesure ou tout d'abord légère la chose devient incroyablement compacte, façon caramel dur, sous la dent. Notez qu'en refroidissant le gateau devient exclusivement dur comme du caramel.
- Armez-vous de patience et d'un burin et désincrustez le gateau du plat.
- Bon courage pour la vaisselle !
6 Remarques constructives :
Han on se fait une bouffe un de ces jours :con:
hihi, alors maintenant tu gazouilles tes posts ma très chère... gazouuu
Et sinon, bon courage pour la vaisselle mais aussi pour manger l'objet ! J'ai essayé, essayé dis-je ; car je n'y suis point arrivée.
Je me suis posé la question : est-ce que j'ai envie que Salamandre me fasse à bouffer un de ces jours ? La réponse vient de me sauter aux yeux...enfin sauf si tu sais rater le poisson pané surgelé que ya juste à le jeter dans la poêle avec un bout de beurre !! lecon
Kro : je suis sûr que tu peux le faire !
C'est vrai que c'était un désastre culinaire assez mémorable : je n'oublierai jamais les 2 centimètres de gras liquide à la surface du gâteau.
Par contre j'ai l'immense tristesse d'annoncer que j'ai paumé les clichés du présent gâteau (toujours présent dans ta chambre au fait ?).
Mais on peut dire que ce fut fort instructif. :)
Euh, instructif, instructif... si on a appris que le pifomètre n'est pas d'une précision extrême...
c'est sur qu'une telle description ca laisse à réfléchir quant aux risques que l'on encoure à etre invité par salamandre...
opération risquée à la limite la prochaine fois commande une pizza ou fais toi des tartines !! hi hi
gnut!!
Enregistrer un commentaire
<< Home