25 novembre 2006

Logique khâgnale

Bon alors là je préfère faire un avertissement préliminaire : à compter de ce post, ce blog devient encore moins grand public qu'il ne l'a jamais été (c'est dire).
Grâce à moi (et j'espère que vous m'en serez éternellement reconnaissants)(au moins), vous allez pouvoir jeter un oeil par la serrure sur ce monde à part que représente la khâgne, lieu mal famé s'il en est, la preuve, c'est que j'en suis. Oui je sais ça fait peur. "Que les âmes sensibles renoncent, tremblez vous allez voir des monstres" dirait le chanteur (ceux qui comprennent expliquent aux autres (copyright TCE))
Pour vous donner un aperçu de ce qu'est la khâgne, pour que vous compreniez combien elle restructure les schèmes mentaux de ses élèves, je vais aujourd'hui vous montrer comment le raisonnement khâgnal démontre que les élèves d'histoire des arts de l'hypokhâgne 811 sont Dieu. En toute rationnalité.
Bon alors par contre il faut un peu connaitre Aristote. Oui bon. Notez c'est en ça que c'est khâgnal aussi hein. Mais je vais quand même expliquer : pour Aristote il y a deux modes de l'être : en puissance et en acte. Exemple : une graine est un arbre en puissance. Dans la nature, tout est puissance et donc tend à s'actualiser : tout être vivant tend vers sa forme adulte par exemple. Une seule chose est tout acte : Dieu (ou le premier moteur car Dieu roule au super, c'est bien connu). Bon voilà maintenant on peut y aller.

Sachant que les élèves d'histoire de l'art ont une prof qui leur répète à longueur de cours qu'ils sont des sous-merdes encore pire que ceux de l'an dernier qui était déjà des sous-merdes franchement nazes on en déduit que : ils ne peuvent s'actualiser vers plus de conneries puisqu'ils sont, vous l'avez compris, vraiment nuls ; mais ils ne peuvent pas s'actualiser non plus vers plus d'intelligence puisqu'ils sont des cas désespérés ! D'où : les élèves d'histoire des arts sont tout acte, donc ils sont Dieu.
Elémentaire.


Non mais en fait ce qui est vraiment grave, c'est que quand j'ai sorti ça à table...ben ça a fait rire les gens...

12 novembre 2006

Humour blague drôle !

03 novembre 2006

Claustro

ouais nan mais clique

02 novembre 2006

De la chaussette, traité psychanalytique.

("vous êtes effrayés ? C'est normaaal")
Aujourd'hui, ce blog se fait scientifique, du moins psychanalytique (non la khâgne ne me pourrit pas le cerveau, j'étais déjà comme ça avant vous le savez bien vous six qui suivez avec passion mes aventures).
En effet, je crois avoir découvert une nouvelle pulsion fondamentale de l'homme : la pulsion du moche.
Avant d'entrer plus avant dans mon analyse, je caractériserais cette pulsion par un besoin, apparemment vital, de s'affranchir du poids des exigences esthétiques qui nous oppressent quotidiennement : être coiffé, avoir des chaussettes identiques, ne pas avoir des fringues en loque etc. normes plus ou moins arbitrairement définies et auxquelles notre fougueuse et fantasque âme d'artiste hélas plus ou moins refoulée au quotidien ne saurait se soumettre trop longtemps.
Comme toutes nos pulsions, son expression ne peut se faire dans son directement - sinon c'est le bordel - et se doit d'être canalisée. En effet, au même titre qu'on ne peux sauter /sur/ tout ce qui nous affriole, on ne peut mettre du moche partout. C'est socialement incorrect. Néanmoins certaines choses semblent être des espaces reservés où l'expression de cette pulsion est tout à fait tolérée. Un peu comme les parcs à chiens en ville à côté desquels on passe en faisant semblant de ne rien sentir puisqu'ici les déjections canines sont légales.
Au cours de mes recherches assidues (mais si, mais si !) j'ai relevé trois principaux lieux d'expression du moche dans la vie courante et pratique (je limite mon analyse à ce type d'objet, aussi ne parlerai-je pas des gadgets qui ont un statut à part):
  • Les cravates
Vous connaissez tous ces cravates à motifs mongolfières, animaux de la savane, train à vapeur, smileys multicolores, ondulations psychédéliques et couleurs tranchées portées par de jeunes-cadres-dynamiques-attaché-case-costume-trois-pièces tout à fait convenables (exceptée la fameuse cravate bien sûr). Je ne saurais pas trop dire ce qui a conduit à faire de la cravate, initialement accessoire d'élégance et de plus objet qui se montre, un lieu privilégié du mauvais goût, mais en tout cas, il me semble clair qu'il y a ici une expression indiscutable de la pulsion de moche. Peut se fait-elle sentir d'autant plus impérieusement que ces gens vivent dans un milieu où l'apparence se doit d'être sans accroc...
  • Les stylos
On me dira "ouuéééé, mais noooon, ça quand c'est moche c'est du gadget". Je regrette, mais on peut parfaitement écrire ses cours avec un stylo dont le bout clignote quand on l'appuie sur la table : je le sais, une de mes ex-pintades l'a même fait pendant un DS. Donc le stylo, tout gadgetoïde qu'il puisse être, reste un objet usuel. Or que de merveilles d'ingéniosité mochistiques pouvons-nous développer dans ces objets ! Je possède moi même un beau spécimen, don de notre Kro nationale :

(Rassurez-vous, j'ai été vengée car on lui en a offert un pire encore (si si, ça se peut) 1dont elle m'enverra la photo si elle n'a pas trop honte)
  • Les chaussettes
Ici il convient d'affiner les distinctions et de ne pas tout mélanger. De la rigueur, toujours de la rigueur et encore de la rigueur. Regardez ceci et retenez bien :

A mon avis c'est là la zone la plus féconde en laideurs autorisées comme vous le voyez à mes échantillons (d'une grande qualité et dont je ne suis pas peu fière, je dois le dire). Sans doute parce qu'elle n'est pas tout à fait exposée aux regards et qu'elle permet donc de "se lâcher" encore plus. En tout cas il est indéniable que les concepteurs de chaussettes laissent libre cours à leurs fantasmes mochophiles les plus pervers sur ces pauvres vêtements...Mais les consommateurs sont complices, moi la première comme vous le voyez (notez par ailleurs la particularité de l'objet moche : ce n'est jamais vous même qui l'avez acheté et vous vous demandez toujours plus ou moins d'où sort cette horreur...que vous portez néanmoins)
Mais à mon avis il faudrait quand même payer une psychanalyse aux gens qui créent ces choses...

01 novembre 2006

L'infini à portée de main...


Ce qui est beaucoup plus agaçant quand on a du tourner des pages et des pages avant d'arriver à l'information cruciale...