22 mai 2006

Han !

Oh les gens, j'espère que vous avez plus la gueule de bois depuis la fabuleuse fiesta d'anniversaire parce qu'il va falloir remettre ça !
On a passé la barre des 100 posts didon ! (les latinistes, si vous croyez que je vous vois pas ricaner bêtement...)

21 mai 2006

J'ai décidé de....

...ne vivre plus qu'avec une moelle épinière, et de subir une ablation du cerveau.
Il "en" (ne me demandez pas ce à quoi renvoie précisément ce "en") tenait déjà une sacré couche, mais en plus il s'avère qu'il est définitivement rongé de philo jusqu'à la moëlle ce qui n'est pas pour l'arranger.

Il se trouve qu'en ce moment j'ai la manie de dire "plaît-il" là où quelqu'un d'à peu près normal dirait simplement "pardon". Et je veux me défaire de ce tic de langage qui me donne un air pédant dont je me serais passée.
Donc, l'autre jour, quand Kro me dit une chose que je ne compris pas, je fis un effort sur moi pour ne pas dire cette formule et la remplacer par un conventionnel "pardon"...Ce qui donna :
Kro : *baragouinage inaudible ou plutôt "inaudé" *
Moi, d'un ton enjoué : Platon ??

Ben ui, j'ai mixé les deux et paf, voilà ce que nous sert mon inconscient dégénéré...


...


Eh ! Eh ! Dites...





Et si je prenais plutôt spé philo pour ma prépa!

18 mai 2006

Phase terminale

Résumé des (palpitants) épisodes précédents : Ici , ou encore et un peu partout dans ce blog, vous aurez pu constater l'étendue de la débilité latente dont est touchée la rédactrice de ce blog dont on se demande à ce stade de l'histoire s'il faut l'abattre tout de suite ou garder foi en la science et continuer d'espérer.
Dans l'épisode d'aujourd'hui,vous commencerez à préciser votre choix quant à cette épineuse question.
Mais laissons-lui la parole, c'est plus rigolo si elle se ridiculise elle même après tout...


Ah euh...c'est à moi ?
Euh bonsoir messieurs dames, vous êtes bien sur le blog salaman...euh *se tourne vers la bonne caméra* le blog salamandrique.
Notre invitée du jour vient nous expliquer sa situation qui, il faut le dire n'est pas facile à vivre tous les jours.
*se tourne vers l'invitée* Bonsoir Salamandre*, alors, quel est le problème que vous voulez nous exposer à nos spécialiste ce soir ? - Ben je voudrais savoir si notre inconscient peut faire des blagues tout seul...*silence affligé de la foule* - Ah ! Ca c'est une bonne question ! Je suis sûre que nos spectateurs sont pendus à vos lèvres ! Alors, expiquez-nous ce qui vous pousse à vous poser cette question - Ben l'aut' jour, je ramenais mon chaton à la spa enfin la gare mais n'importe, et on a vu un pigeon et il avait une grosse bosse sur le poitrail. Et là il a dit "tiens, il a quoi ce pigeon une tumeur ?" et là j'ai répondu, sans intention comique aucune "oué, ou un soutien gorge pigeonnant". *Clignement de zyeux incrédules dans le public*. Enfin je serai pas venue vous en parler si y avait pas eu récidive...Parce que quelques minutes après, alors que j'allais justement mettre l'animal dans son train, j'ai fait remarqué que "bêêêêh ! Y a plein de buée partout, ça doit puer le gen dedans..." ce à quoi il a rétorqué "mmmh, c'est sympa de me mettre en...euh..." et moi de compléter, au tac au tac "en train ?"...Hem...Enfin voilà, je voulais savoir si...euh...j'ai gagné une boite de jeu ?



*Ah ben ui, ici c'est pas TF1, j'ai pas un budget de plusieurs millions, j'ai pas de quoi payer une voix off plus un présentateur plus un invité...Alors j'me débrouille toute seule...Ah ben c'est ça le métier du spectacle hein. Da chao meuste go one tout ça tout ça...

17 mai 2006

Grabouilles

Comme il est toujours rassurant de constater qu'on progresse, j'ai aujourd'hui poursuivi cette série d'autoportraits commencée il y a un an et des brouettes pour pouvoir établir une comparaison: Voilà maintenant ceux de cet après midi : (Comme tu es perspicace comme pas deux, ami lecteur, tu auras bien sûr compris qu'un petit clic de mulot t'ouvrirait la fenêtre vers le monde merveilleux où les dessins sont en grand format...) Bon alors déjà, la première conclusion à en tirer c'est que je m'habille de plus en plus comme un oignon. La deuxième c'est que j'ai un peu amadoué mon stylal pinceal puisque j'arrive enfin à faire des traits de moins de 2 cm d'épaisseur... Ca me semble plutôt positif comme bilan finalement.

Libellés :

14 mai 2006

De l'hallucinance du monde moderne

Parce que je n'aime pas trop les discours "moralisateurs" ni jouer les offusquées, parce que souvent un dessin vaut mieux qu'un long discours et parce que je le vaux bien, je vous laisse cliquer sur l'image si dessous pour avoir la même en plus grand.

Et comme il parait qu'un blog ça interactive à donf', je vous laisse (oui, vous trois, c'est à vous que je parle !) vous exprimer dans les commentaires prévus à cet effet. L'accès aux commodités se trouve en bas à droite du post, les issues de secours se situent sur les côtés, à la tête et à l'arrière de l'appareil. Merci d'avoir choisi notre compagnie !

11 mai 2006

Reloukinge

'Oilà, l'autre modèle commençait à dater et choper de la poussière sur les coins, alors j'ai gâché deux ou trois heures de ma pourtant si précieuse vie pour donner une touche printannière à ce cher blog (et pis c'est un peu son anniversaire aussi alors...)
Dans la bannière vous reconnaîtrez Les Oeillets, ceux de l'escapade à Botanik, les fameux et vénérés.
Si y a des chieurs chez qui ça marche pas, précisez-le, ptêt' que je finirai par faire quelque chose...
Ah et puis tant que j'y suis : oui, la salamandre a le bout du nez tronqué, mais je règlerai ça plus tard, là j'ai les znyeux qui fatigue.

09 mai 2006

Où le lecteur s'esbaudit grave

Vous vous souvenez de l'épopée du maillot de bain * ? Ben vous pouvez, pasque quelque chose comme ça ça s'oublie pas. Est-ce qu'on oublie l'Iliade ??
Hem...Bref. Aujourd'hui, vous allez voir se confirmer ce talent rare que nous avons ma mère et moi qui fait que n'importe quelle sortie toutes les deux se transforme en scénar' de film, ou tout du moins de post de blog (ce qui n'est pas si mal puisque je suis bloggeuse et non pas scénariste n'est-ce pas, sachons apprécier les choses simples de temps à autres, comme nous le rappelle la pub que quand même, heureusement qu'elle est là pour me fournir de quoi remplir de banalités ces parenthèses volupteuses et charnues qui font ma réputation sinon dans le monde entier du moins dans ce petit coin douillet de la blogosphère que vous êtes de plus en plus nombreux [enfin on va dire], très chers lecteurs, à venir visiter quotidiennement dans l'attente fièvreuse d'un nouveau don de ma plume prodigue, c'est à dire de mon clavier, soyons modernes et réalistes puisqu'après tout c'est bien avec ça que j'écris. *Sort son compte ligne* Je crois que j'ai battu un reccord là...Applause ! Ou pas...) Je disais donc, confirmation-talent-maman-moi-sortie-épique STOP.
Aujourd'hui, nous sommes donc parties , fringantes et estivales avec nos tongs et sandales** pour aller acheter à velo de la bouffachat de lusque au Botanik pas du tout du coin. Parce que nous, on aime nos chats et on veut le meilleur pour eux *ton pédant et mèche relevé d'un geste de tête dédaigneux avec regard torve*. Et pis aussi parce qu'il fait beau et que ça fait une occasion de s'oxygéner les poumons et le reste aussi.
Ainsi, nous voici de par les chemins, fringantes sur nos vélos hollandais et comptant, tel l'aviateur qui marque son zing à chaque ennemi touché, le nombre de garçons qui se retournent sur notre fier passage, qui, il faut bien le dire, laisse une trainée de merveilleux dans le sombre quotidien du peuple. A peu près à mi-chemin, nous décidons de faire un crochet à Décalton, afin de quérir des provisions car, quoiqu'il soit 13h, nous n'avons qu'un seul pain au chocolat dans le ventre (oui, nous sommes des héroïnes qui surmontons les privations pour accomplir notre devoir. Sublimes je vous dis.) En plus des barres d'Ovomaltine nouricières, nous faisons d'autres menues emplettes qui ne vous passionneront guère, et nous voici, toujours enveloppées de superbe, nous dirigeant altières vers la caisse. Et là, ma mère se penche pour regarder un quelconque truc en bas de l'étalage installé devant les caisses, se relève, et me dit, d'un ton absolument impassible :
- Mon pantalon vient de craquer.
- Gravement ?
- Oui, plutôt. Et à un endroit innattendu d'ailleurs, c'est assez prévenant de varier les plaisirs comme ça...
Là elle décale légèrement sa jambe gauche, et laisse entrevoir une magnifique déchirure qui dévoile presqu'entièrement la face intérieure de sa cuisse galbée. Je retiens un éclat de rire et évite le regard de ma mère pour ne pas déclencher une hilarité de mauvais ton. Nous payons, sortons, toujours dignes et rejoignons nos fiers destriers. Comme il fait très chaud (c'est à cause de/grâce à moi : sortie en débardeur, le ciel s'est couvert et le vent s'est levé; revenue en chemise, le soleil s'est dévoilé et a bien réchauffé le tout) nous nous sommes calées dans un petit rabicoin pour réfléchir au frais et faire un état des lieux.
En effet nous sentions qu'à cause d'un vil pantalon lâcheur, ce qui aurait dû être une gentille balade pour sustenter nos mirons affamés commençait à muter en parcours du combattant, option fou rire.
Et ce pressentiment était fondé. Parce que même si j'ai en effet ramenée à ma moman éplorée (ou presque), abandonnée au bord de la piste cyclable tel un caniche au mois d'août, une jupe déclarée absolument splendide (parce que me*de quoi, elle a une histoire !) et même si le semi-streap-tease qu'elle offrit alors eût pu faire une belle chute, l'aventure était loin d'être finie !
Car rappelons-le (parce que oui, y en a qui disent que je me perds en digressions...Où vont-ils chercher tout ça, je vous le demande !!)c'est à Botanik que nous allons...et là, nous en sommes encore loin. Et pourtant, nous avons déjà nos paniers de vélo limite pleins (des emplettes de Décalton, du pantalon mourru de ma moman et de nos sacs à dos). Mais comme nous sommes d'une phénoménale euh...stupidité/négligence/imprévoyance, rayez la mention inutile si besoin est, une fois arrivées (suantes, mais fières) à Botanik, nous nous sommes dotées de croquettes qui en plus offraient une boite pour les contenir, d'une brosse à chat, de trois pots d'oeillets (c'est toute mon enfance ! ), d'un pot de plantes sensitives et d'une boite de bonbons à la violette. Et encore, ça aurait pu être pire ! Car j'ai retenu ma mère d'acheter un poisson rouge et un jouet crétin pour chat idem. Nous sommes donc les bras pleins quand nous arrivons à la caisse, mais à aucun moment l'idée qu'on devra agencer tout ça sur nos vélos ne percute nos cerveaux déjà trop occupés à ne rien faire tomber. Enfin si, quand même, quand la cliente devant nous demande un carton, on demande à en avoir un nous aussi. Pasque y a pas de raison.
Nous rejoignons alors nos vélos et là PAF on se rend compte que merde, comment on va faire tenir tout ça sur nos vélos qui, quoique braves, ne sont pas non plus estampillés "Marry Poppins". Nous affairant autour de nos destriers, tassant des sacs par ici, passant un sandeau par là, nous réalisons que nous sommes finalement crétines à un point que nous n'envisagions pas encore car le carton ne va pas sur nos vélos et de toutes façons on a tout tassé dans les paniers. Ma mère cherche donc à le refiler à quelqu'un qui en aurait besoin, et après avoir été fuie comme une pestiférée par une petite vieille qui a du croire qu'elle voulait l'agresser à grand coup de carton ou lui voler ses pensées, puis avoir trouvé un gentil couple qui nous a débarassé de notre carton superflu, nous sommes rentrées, avec des oillets dans les paniers, évitant toutes les irrégularités de la route qui pourraient tout faire sauter par terre.
D'ailleurs c'est ce qui s'est passé, quand j'ai relaché mon attention une petite minute. Et que je pile brutalement, jurant avec tout de suite un peu moins de superbe, et que j'évite de justesse de me faire percuter par les dames derrière moi, et que je me précipite sur le pot d'oeillet malencontreusement chu...et que je laisse tomber mon vélo pendant ce temps répandant le contenu du panier sur le trottoir -__-.
Enfin malgré tout ça, nous sommes quand même rentrées saines et sauves chez nous, ivres de fatigue mais contentes quand même.

Et quand on pense que pour ces connards de chats c'est kif kif bouricot ça ou de la siure moulée à vil prix...
Sales bêtes.



* D'ailleurs je trouve un peu chié de n'avoir laissé qu'un commentaire pour un post d'une si grande qualité...Modestie ?... Ca se mange ?
** D'où l'épique de la chose ;) (comprenne qui pourra)

02 mai 2006

Gazou !

Eh beh mesdames zet messieurs, figurez-vous que mon beulog a eu 1 an hier et que je lui ai même pas souhaité !
Aussi rattrapons-nous aujourd'hui avec ce sublime bidouillage toshopesque :

(Je suppose que vous aurez reconnu l'emblematique tarte au citron meringuée...)

Et pis, tiens, puisque c'est jour de fête, je vous demander quelque chose (ça vous changera, bande de flemmasses) : j'aimerais que tous ceux qui lisent ce post laissent un petit commentaire pour se signaler, n'importe quoi, "lu et aprouvé" si vous voulez ou encore "bon anniversaire" (comme ça pas d'excuse du "je sais pas quoi dire"), juste que je sache combien de gens au juste lisent ce machin pasque si ça se trouve, en fait, vous êtes plus de 10 ! (Han, tu penses ? -Ben on peut toujours rêver hein...-J'te trouve un peu gourmande moi...)
Et longue vie à la salamandre !