29 juin 2005

Oyez Oyez !

Changement de programme concernant le Marathon !
Nouille change de chanson ! En effet, pour écouter 100 fois "My song of you" il faudrait qu'elle l'écoute 10 heures d'affilée comme elle dure 5 minutes...Et bon, on veut bien être maso mais y a des limites. Elle concourra donc sur "Your song" (comme quoi, ça reste dans les mêmes eaux), autre extrait de Moulin Rouge qui a été ratifiée par le Jury et authentifiée "Guimauve".
Ah oui sinon, c'est maintenant officiel, nous avons bien un troisième candidat : une connaissance du net commune à Nouille et moi et aussi à Froddy qui concourra bien sur : "J'ai encore rêvé d'elle".
Voilà voilà, c'était les dernières nouvelles délivrées par la FIMG (Fédération Internationnale du Marathon Guimauve).

28 juin 2005

Décevant

Je croyais pouvoir râler tout mon saoul contre une queue interminable, contre un accueil réfrigérant, contre une faune insupportable et tout ce genre de choses qui font de la rente des livres ce moment unique si riche en émotions et qu'on apprécie de nouveau avec un plaisir tout neuf chaque année.
Et là ? Comme je les rendais avec quasiment une semaine de retard (oh ça va hein, c'est pas ma faute, c'est ma mère qui a perdu le papelard avec les dates) il n'y avait personne (pas de queue, pas de faune désagréable comme l'an dernier au moment de récupérer les livres cette fois, où j'ai eu droit au Crétin tout fier d'être en S qui, venant de récupérer ses manuels file son sac à dos à son pote encore dans la queue avec la phrase suivante : "soupèse. Ca c'est le programme de S". Couillon. Tes bouquins y a que des images dedans, et je suis sure que tu sais même pas écrire une phrase de plus de trois mots, genre "j'ai faim" alors la ramène pas avec ton programme d'élite de la nation) et en plus de ça, les gens de l'accueil étaient sympa, souriants et causants.
Y a des fois comme ça, c'est à désespérer de la connerie humaine...

PS : Concernant le marathon guimauve, un troisième candidat vient de s'inscrire. Il devait concourrir avec "Est-ce que tu viens pour les vacances" de David et Jonhattan mais comme il a été méchant avec les organisateurs (c'est à dire Nouille et moi même) il devra subir "J'ai encore rêvé d'elle". Gniark.
Et n'oubliez pas : J-2 !!

26 juin 2005

Pari débile (tm)

Vous savez,la vie (enfin la jeunesse surtout) est pour une grande part constituée de Paris Débiles.
En effet, c'est là l'apprentissage de l'esprit de compétition, du dépassement de soi mais aussi de l'inventivité, valeur montante de nos jours où les "créas" sont mis en avant dans l'économie actuelle (mais qu'est-ce que je raconte ? Soyez magnanimes : il fait chaud, je dois avoir les neurones qui fondent). Le Pari Débile est donc une valeur sure : éducatif, plaisant et ludique, il ravira petits et grands dans une ambiance familiale. Le Pari Débile est disponible dans une grande gamme de produits : nous avons le basique "celui qui pisse le plus loin", le classique "je bois plus tequilas que toi à cette soirée" (disponible également en coloris vodka, gin, bières, et pour les plus jeunes : ice tea, coca cola...Commandez notre album "Paris Débiles" pour consulter la liste complète de nos produits), le raffiné "on respire pas le plus longtemps possible en cours", l'indémodable "cette gonzesse là, je te parie que ce soir je la mets dans mon lit" et le modèle haut de gamme : "pas chiche de traverser l'autoroute à pieds", livré en cadeau bonus pour l'achat de 4 "je bois plus de téquilas que toi à cette soirée". De plus le Pari Débile a un rôle éducatif : au bout de deux ou trois jambes cassées et plus si affinités, généralement, on finit par comprendre des choses utiles dans la vie de tous les jours... Le pari débile, c'est bien, mangez-en. Et en exclusivité pour vous, jeudi, je testerai un modèle récent mais déjà très tendance : le "Marathon Guimauve". Alléchant comme titre n'est-ce pas ? Mais de quoi donc s'agit-il donc, vous demandez-vous, fébriles. Eh bien il s'agit de s'écouter en boucle une chanson guimauve, le plus grand nombre de fois d'affilée. C'est Nouille qui a lancé cette tendance en choissant pour chanson "J'ai encore rêvé d'elle" (ah bah, top niveau, ça déconne pas hein !) qu'elle a écouté, attention, vous n'allez pas le croire : 55 fois !!! "C'est énôôrme !" me direz-vous. Et vous aurez raison ! Mais vous ne connaissez visiblement pas ses derniers exploits ! En effet, hier soir, Nouille a battu son propre reccord en écoutant 66 fois d'affilée une chanson de la BO de Moulin Rouge, qui se trouve être une sorte de medley de chansons d'amour. On nous dira "oui, mais c'est en anglais, donc les paroles agressent moins vu qu'on les comprends pas". C'est vrai.
Mais Nouille (et moi même cette fois-ci) allons remettre ça jeudi !
En effet, jeudi sera organisé le plus grand marathon de chanson guimauve qui ait été vu jusqu'à lors ! Deux monstres sacrés s'affrontent ! A ma droite : "my song of you", de Laurent Voulzy, 5"11 au compteur, auto déclarée "guimauve" dans le refrain ! A ma gauche : "ma préférence", de Julien Clerc, seulement 3"25 au compteur mais une voix de bêleur internationnalement reconnue. Nouille, alias "le Kid de la Guimauve" concourra avec "my song of you" contre moi même, alias "Cleant Eastwood de la love song" avec, vous l'aurez compris "ma préférence". C'est jeudi que tout se passe....
Quand j'ai annoncé la nouvelle a ma mère, j'ai lu dans ses yeux que je n'en reviendrai probablement pas, mais elle n'a pas cherché à me détourner de ma décision et c'est avec détermination que je m'avance vers cette date fatidique...Je vous donnerai des nouvelles...

25 juin 2005

Gribouille.

Alors là, vous avez droit à une grande première : c'est la première fois que je fais un dessin directement sur ordi, sans passer un dessin tradi que je scanne. Ca vous transcende hein ? A part ça, je révise vaguement mon oral de bac, et j'ai une idée de post pour demain. Soyez sage.
Image hébérgée par hiboox.com

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24 juin 2005

Questionnaire

Bon eh bien à ma surprise non dissimulée, Cassiopée (que vous trouverez linkée dans ma sidebar. Oui, je parle un anglais informatique de geek et oui j'ai la flemme de mettre un lien direct sur son nom ici même, mais je vous bipe), Cassiopée donc, a remis sur mes frêles épaules la lourde responsabilité de répondre à un harrassant (oui, il fait chaud) questionnaire sur le cinéma qui circule en ce moment sur pas mal de blogs (et qui par la même occasion fait râler pas mal de blogeurs ce qui me fait bien marrer parce qu'ils y répondent quand même, trop contents d'avoir un post tout pret hu hu hu !).
Aussi m'y collé-je parce que si c'est si gentiment demandé...
Alors...hem :"un, deux, un deux...C'est bon là, on m'entend bien ? *toc toc sur le micro* attends, monte un peu là...Ouais, meiux. Un, deux, un deux...C'est bon, on m'entend bien au fond ? Ok"
PREMIER GRAND UN (comme aurait dit ma prof d'histoire de seconde) : Combien de film vois-je par an ?
Déjà, au cinéma, je peux répondre avec certitude : peu. Très peu même. Cette année, j'en ai peut-être vu deux...et encore j'ai du mal à me remémorrer quel serait le deuxième :S (ah si, c'est bon, ça m'est reviendu maintenant, alors je me dis que peut-être que j'en ai vu quatre au final). Après, en dévédé, un peu plus (notamment avec les soirées Soho/Mel Brooks ou Soho/comédie sentimentale de gonzesse) mais ça nous mène pas très très loin. Probablement une vingtaine mais je ne promets rien quant à l'exactitude de cet ordre de grandeur. Ensuite je n'ai pas la télé chez moi donc je ne fréquente pas les téléfilms, d'autant plus que même quand j'ai l'occasion de regarder la petite lucarne chez mes grands parents, je ne regarde pas les films qui y passent parce que ça me faich' et que je préfère roupiller ou bouquiner.
DEUXIEME GRAND UN : Quel est le dernier film que j'ai vu ?
Euuuh (pff, le cinéma, c'est franchement pas mon domaine à moi...) Au cinéma, ça remonte à cet hiver (je vous l'avais bien dit hein...) et c'est un film de Ozu, cinéaste japonais, vu dans une salle d'Art et d'Essai avec mon père (la plupart des fois où je vais au cinéma, c'est comme ça : avec mon père voir un film "sérieux" qui nous a l'air bien, c'est à dire pas tant sérieux que ça, plutôt tendance burlesque). L'histoire principale est celle de deux frères qui décident de faire la grève de la parole tant que leurs parents ne leur auront pas acheté de télé, mais l'histoire générale est celle de la vie d'une petite ville de banlieu, où il ne se passe pas grand chose à part le quotidien. J'avais bien aimé d'ailleurs comme film, j'aime assez les films où il ne se passe un peu rien mais où les détails font un peu tout. Ensuite en dévédé, le dernier film que j'aie regardé c'est Star Wars 2 avec ma soeur qui se l'était fait prêté par une amie. C'était pour ma culture générale. Mouais...Pas mal. C'est une histoire quoi... Ensuite, le vraiment tout dernier film que j'ai regardé, c'était une VHS (eh oui, ça existe encore !!) à savoir l'enregistrement de L'Auberge Espagnole qui était récemment passé à la télé. J'ai également bien aimé, il y a des moments marrants, des répliques marquantes qu'on pourra s'amuser à ressortir dans la vie quotidienne...Mais je n'en ferai pas un de mes fims cultes.
TROISIEME GRAND UN : Le film que j'ai vu petite et que j'aimerais revoir.
Bah c'est pas facile, déjà parce que je suis pas bien vieille...Et puis parce que j'ai pas de trucs qui me reviennent immmédiatement. Ah si ! Le Magicien d'Oz, dont je n'ai aucun souvenir (ou très très peu, et je me demande si ce n'est pas plutôt des images que j'ai inventées moi à la lecture de l'histoire qu'on avait pu me faire) mais dont on m'a toujours dit que j'avais très peur, notamment de l'épouvantail, aussi suis-je curieuse de savoir ce qu'il en est au juste...
QUATRIEME GRAND UN : Comment je me comporte lorsque je regarde un film.
J'ai tendance à beaucoup commenter en même temps, surtout quand c'est à la maison que je regarde ledit film. Et que je me fous de la gueule de l'acteur ("attends mets pause ! EOAH ! La tronche hu hu hu ! Attends mais mate sa coupe putain ! Hu hu hu, il a des boutons plein la gueule."), et que je te réponds aux acteurs (genre, soirée Star Wars entre gonzesses : le film : "Luke, attention, derrière toi !!. [Luke, se retournant vainement dans son vaisseau]Où ça, je ne le vois pas !" moi : "y a pas de rétro sur ce truc ? mais c'est naze !") en gros : je critique, et jamais dans le sens positif que peut prendre ce terme. Parfois, je fais ça même au cinéma, surtout si on me met à côté de Caro...J'ai conscience de ce que ça peut avoir d'insupportable, mais je ne peux pas m'en empècher, faut pas m'en vouloir : je suis chiante, c'est dans ma nature.
Par contre, si je juge que c'est un grand film, si ça me captive, si je trouve ça beau, grand, intrigant, artistique ou tout ce genre de chose, je ne décolle pas les yeux de l'écran et m'efforce de tout regarder à la fois, sans prononcer le moindre mot.
CINQUIEME GRAND UN : Mes cinq films préférés
C'est là l'intéret d'en voir très peu : c'est pas dur de faire un top après, hé hé hé.
  • Traffic, Jacques Tati, parce que c'est mon préféré de Tati qui lui même est surement mon cinéaste préféré et que c'est surement la seule fois que j'ai tant pleuré de rire au cinéma. J'adore le regard qu'on pose sur le monde quand on sort de voir un film de Tati au ciné.
  • La Cité de la Peur, les Nuls, parce que c'est quand même cultissime et que je pourrais me le re re re re regarder 37000 fois que ça me ferait toujours autant marrer.
  • Les Tontons Flingueurs, George Lautner, parce que cultissime aussi (pas dans la même catégorie, certes) et que c'est une culture familiale chez moi.
  • Gerry, Gus Van Sant (pour mes camarades de classe de seconde, oui, c'est bien ce que notre "chère" prof de français nous avait conseillé !! Vous ne rêvez pas !) parce que ce film qui pourrait être facilement considéré comme chiant - 2 personnages, un désert ou une bagnole comme tous décors, quasiment pas de dialogue - est très très beau car lent et contemplatif et que j'avais été comme transportée lors de sa vision. Je le reverrais avec grand plaisir celui là...(d'autant plus que y avait un truc bien chiant dans la salle où je l'ai vu, à savoir qu'une rrroognntudju de loupiote éclairait l'écran ce qui faisait tache dans les scènes de nuit et nous a bien fait chier mon père [encore lui] et moi)
  • Le Choc des Titans, réalisateur parfaitement inconnu (et on le comprend, il a du fuir la vie sociale et se faire ermite) parce que c'est un péplum tout kitsh (peut-être des années soixantes) a effet spéciaux plus que merdiques et a acteurs du même acabit, à fond de teint orange et tout, faisant également partie de ma culture familiale).A regarder au 3ème (au moins) degré, c'est un bonheur.
Voilà.
Contrairement à ce que demande la tradition, je ne refile le truc à personne, parce que 1) je suis trop anticonformiste pour ça (ouais, une rebelz, carrément) et surtout 2) tout le monde l'a fait maintenant ^^'...

22 juin 2005

Eurg, je suis mourue

Et là, c'est moi même qui le dit.
En effet, je me soupçonne de couver une angine ou un produit dérivé mais chut, il ne faut pas le dire, ça pourrait éveiller les soupçons et se transformer vraiment en angine chiante et tout et tout.
Mais pour que vous n'allliez pas croire que je passe mon temps à me plaindre, je vous donne également des nouvelles positives.
Genre hier, la fête de la Musique, grand moment de rencontre entre des membres mon tas (sous-entendu de crétins/amis) de Chambéry et mon tas de Grenoble (tas à plein temps) et qui fut un agréable moment (malgré ma gorge qui me faisait déjà mal...Vive les cigarillos qui puent !!) qui nous laisse de bons souvenirs tels que : nous, faussement bourrés "jouant" (si l'on peut dire...) Electre, ce qui donne des choses comme : "Agamnemo...Agmeno...Mgamemnon...Mon gars !" et bien d'autres choses intranscriptibles à l'écrit car nécessitant l'intonation et l'articulation du mec bourré; des choses comme Maxime dansant lascivement autour d'un poteau (de stationnement interdit, si je ne m'abuse...); des choses comme la découverte dans une rue par hasard d'Oskars, merveilleux letton, qu'on n'aurait pas cru voir et tant d'autres choses encore...
Ou genre encore, ma connexion internet perso qui remarche pas la volonté du Saint Esprit (Maxime, même si tu ne me lis sûrement pas : merci)...
Et puis quoi d'autre ? Bah c'est déjà pas mal dira-t-on.
Et puis je vous rappelle que je suis malade (oui, j'y reviens...) alors je ne vais pas non plus vous produire un roman. J'ai déjà écrit bien plus que ce que je croyais au départ alors estimez vous contents. Na.
Et pis là je vais peut-être me pieuter, si toutefois j'arrive à dormir.
Voilà, c'était un extrait de ma vie.
Cool.

13 juin 2005

Eurgh ! Je suis mourru !

Voilà ce que pourraient dire l'index et le majeur de ma main gauche si toutefois ils ne souffraient pas autant...
En effet ce post est lamentablement tapé à deux doigts, honte suprême pour moi qui crée tous les ans l'admiration de mes camarades de classe à chaque fois que l'occasion m'est donnée de leur montrer comment je maîtrise trop l'azerty et comment je déchire trop tout à taper avec les deux mains sans même zieuter le clavier (la classe je vous dit, la classe)
Mais là, adieu ma frappe légère, virevoltante qui faisait pourtant de moi une star internationale dans ma famille et parmi mes amis, adieu ma virtuositué légendaire, mes mains ont perdu leur vivacité alerte et preste...Et tout ceci parce que seulement deux dixièmes des effectifs manquent à l'appel...
(ndla : là ça va bientot être le moment où vous allez devoir compatir, donc tenez vous prêts pour être bien au point au moment où ça sera à vous)
Mais on ne peut pas blâmer ces deux malheureux (pour ceux qui auraient du mal à suivre : mes deux doigts mourrus) car c'est pour une raison de force majeure (hi hi hi, jeu de mot involontaire là) qu'ils ne sont pas là à accomplir leur devoir et ils ont pourtant vaillamment lutté pour accomplir malgré tout leur noble office en tants que doigts respectant leur code de l'honneur.
Mes chers lecteurs (attention, ça va bientôt être à vous) si je mets actuellement 20 fois plus de temps à vous pondre un post que d'ordinaire, c'est parce que tout à l'heure, chez mon père (d'ailleurs partiellement responsable de l'accident survenu à mes deux défunts doigts), je me suis ébouillantu ces deux fameux doigts ( vous compatissez à grand renfort d'aspirations effrayées. Merci. Si vous pouviez vous enfoncer les ongles dans les joues sous l'effet de la terreur, ça serait pas plus mal...ok, c'est bon...Faites moi deux où trois cris suraigus pour voir ? Ok, vous êtes parfaits là)
"OH MON DIEU ! (là je prends la liberté de vous faire causer moi même parce que voilà quoi, alors vous serez aimables de bien vouloir coopérer gentiment et de pas venir me faire chier parce que vous, vous auriez plutôt dit "doux jésus" ou bien "j'ai faim" ou encore "ta gueule". Merci. Je poursuis donc ce que vous disiez) Mais, mais...Mais c'est horrible ! Tu dois avoir trop trop mal ma pauvre ! Nous allons te couvrir de cadeaux très chers et t'offrir un voyage où tu veux pour te consoler (quoi j'abuse ?) Mais zau fait, comment t'es tu fait cette horrible blessure qui dès demain sera purulente et répugnante à regarder ?"
Euh...j'aurais peut-être pas dû vous faire dire ça en fait...(mais que voulez-vous, j'étais lancée et je trouvais que ça manquait de gore alors que le sujet s'y prêtait bien). Quoique pour une fois, je ne serai pas trop ridicule (pas comme avec une certaine pomme de douche par exemple...hem...) vu que, comme je l'ai dit plus haut, ce n'est pas entièrement de ma faute sur ce coup là.
En fait le truc, c'est que je voulais manger une soupe (enfin boire...oh, puis merde, je sais jamais lequel mettre, ils me font tous les deux bizarre de toutes façons...) je voulais prendre une soupe donc, une soupe déjà toute prête dans son bol à qui il ne manque plus que de l'eau bouillante pour révéler sa délicate saveur parfumée qui ravira vos papilles tout en vous faisant du bien avec ses 45 vitamines et sels minéraux. Bref, ce qu'il vous faut surtout savoir, ce que cette fameuse soupe, une fois qu'on y a versé ladite flotte, il faut rabattre l'opercule qui jusque là la fermait. Et c'est là le drame (encore quelques petits cris suraigus pour voir ? 'Tain, vous êtes trop forts les gens) Parce que du coup, quand le bol est rempli à ras bord, on le voit pas, et c'est sans méfiance qu'on le trimballe, alors que justement on devrait être particulièrement vigilant puisque la moindre inclinaison, si légère soit-elle fait déborder la flotte qui bouillait encore il y a quelques secondes sur votre mimine délicate.
Donc, vous l'aurez deviné, c'est ce qui m'est arrivé, et là où c'est pas ma faute, c'est que c'est mon père qui l'avait rempli, ce foutu bol. Alors vu que pour le coup je suis pas trop trop con, vous pouvez toujours me consoler en me couvrant de cadeaux très chers comme vous me l'avez si gentiment proposé plus haut :D. Vous êtes des amours.


P.S : par contre ce post ne seramis en ligne que demain (c'est à dire aujourd'hui lundi 13) parce que pour l'instant j'ai des problèmes de connexion. Soyez sages d'ici là.

08 juin 2005

"Mais...Mercredi, c'est la veille de jeudi non ?"

Voilà ce que j'ai réalisé avec stupeur l'autre soir en m'endormant (ouais, je sais, je découvre vraiment des trucs de dingue des fois avant de m'endormir, c'est hallucinant...C'est dommage que je m'en souvienne pas toujours le lendemain au réveil, parce que sinon je suis sure qu'au rythme auquel je fais des découverte de cet ordre, le progrès humain gagnerait des siècles d'un seul coup).
Je me disais ça, parce que je venais de retrouver quel jour serait le lendemain. Car je sais pas vous, mais moi, dès que je suis en vacances et donc privée des repères fixés par mon emploi du temps scolaire, savoir quel jour de la semaine on est relève de l'exploit, il faut donc que je réalise une savante reconstitution : "alors...samedi, j'étais chez So et je tripai comme une dingue devant Aladdin...dimanche j'avais les boules parce que j'étais fatiguée...lundi...euh...je l'ai passé lundi ? Ah oui, j'ai fait le lundi, c'est bon, check. Mardi je suis allée au marché...ah bah c'est aujourd'hui alors. Bon bah demain on est mercredi"
C'est à ce moment précis du déroulement de mon raisonement qu'il faut placer l'allocution déjà célèbre qui titre ce post (je vous la réécris pas, si vraiment vous avez trop une mémoire de poisson rouge, vous avez qu'à retourner en haut hein, on va pas tout vous macher le travail non plus)
Mais ce qu'il te faut savoir, public chéri, c'est que cette prhase déjà stupéfiante en elle même prend une valeur toute particulière quand on sait que le jeudi de cette semaine est un jeudi important. En effet, j'ai l'insigne honneur de vous annoncer qu'en ce jeudi 9 juin 2005 je passe mon bac de mathématiques numération et celui de bio-physique culture générale scientifique au lycée Champollion, salle B 207.
Donc comme vous pouvez le voir, là où un individu plus ou moins normalement constitué ou du moins conscient de l'importance de l'échéance serait au moins au courant du temps qu'il lui reste avant l'épreuve ou auraiy carrément établi un compte à rebours, la Salamandre conserve son flegme (qui a dit molesse ?) ordinaire et continue à se prélasser...
Je suis vraiment comme les salamandres moi n'empèche...faut me foutre un coup de baton pour que je me bouge...(si j'étais douée, je vous mettrai la vidéo que Rémouche m'a envoyée d'une vraie salamandre qu'il a lui même vraiment filmée en train de marcher pépèrement, mais vu que moi et la vidéo ça fait au moins 19.2 si mes calculs sont exacts...)
Mais de toutes façons, comme vous le savez déjà, j'ai déjà révisé un peu donc y a pas de quoi s'inquiéter...
Par contre si vous voulez vous rendre utiles à ce sujet, faudrait que vous priiez tous ensemble bien fort pour que je tombe sur la vision que je maitrise quand même bigrement mieux que l'alimentation.
Donc voilà, je lance officiellemeent l'opération : "un blob pour le bac de la Salamandre " ! Ca consiste à faire blober vos lampes à partir d'aujourd'hui. Elles me soutiendront et me fourniront le bon sujet ainsi que l'inspiration nécessaire en cas de mauvais sujet (enfin "mauvais", c'est quand même exagéré, ça reste de la science de L hein...). Et pis ça fera aussi surement l'affaire pour Kro qui elle ne passe que sa bio demain.
Allez, à vot' bon coeur m'sieurs dames !! C'est une opération exceptionnelle ! Une prière seulement pour deux bacs !

07 juin 2005

Pas cheeeeer pas cheeeer ! Tout à un euro mesdames !!

Ce matin, on est allés au marché avec mon papa.
Non, pas au marché à fruits et légumes peau du cul et à vieilles mémères aigries qui médisent et persfilent en faisant la queue pour deux tomates et un poireau et en bouchant avec application le passage à l'aide de leur cabas à motif écossais.
Non, le marché St Bruno où sont étalés dans un joyeux bordel : des gadgets idiots et colorés, des chaussures, du parfum à la provenance douteuse, du maquillage de mauvaise qualité et surtout des vêtements plutot du genre friperie. Et à ce niveau de la description, il faut que je vous demande : connaissez vous les "Deschiens", groupe d'humoristes qui passaient fut un temps sur canal + ? Bon, comme j'ai prévu que vous risquiez surement d'être incultes, je vous ai pioché une image sur le net. Vous saisissez le genre vestimentaire donc ?
Eh bien ces gens se fournissent au marché place St Bruno, c'est obligé.
Ok, mon père aussi. C'est là qu'il dégotte ses pantalons roses, ses vestes en velours prunes et ses chemises satinées orange vif. Mais moi j'aime comme mon père s'habille, je trouve qu'il a du cran parce que s'habiller en couleurs pour un homme c'est pas facile, et pis d'abord on est vachement assortis quand on sort ensemble ! Alors na !
Mais quand même, il y a des choses d'un mauvais goût merveilleux qui vous passent entre les mains là bas...Par exemple, un fantastique manteau court coupe petite-vieille, en peluche rose fuschia, ou encore de magnifiques chemises pour homme oranges à carreaux verts, des dos nus imprimés fleurs bleus sur fond marron...
Les fripperies du marché St Bruno, c'est un régal pour les yeux : imprimés fastueux (et improbables), couleurs franches (qui a dit criardes ?), découpes inédites ; mais les autres sens aussi sont à la fête ! En effet, après l'ouïe ("TOUT A UN EURO MESDAMES ! UN CADEAU A UN EURO ! FAITES VOUS PLAISIR ! 20 FOIS MOINS CHER QU'EN MAGASIN MESDAMES !"), le toucher est particulièrement sollicité. En effet, le premier contact (c'est le cas de le dire) que vous avez un vêtement est tout d'abord tactile : vous l'extrayez de dessous la pile de fringues et c'est son tissu qui vous séduit le premier. Ô délectable surprise d'un habit en simil-skaï qui vous accroche le doigt, ô merveilleuse découverte d'une texture étonnament pelucheuse, ô l'intrigant crisssement d'une espèce de tulle...On extrait l'objet qui vous attire et là, c'est soit la déception cruelle (la chose n'est pas à la hauteur de vos espérances, d'une couleur attendue ou passe partout) ou alors le coup de foudre : on découvre que le tissu simili-skaï limite collant est teinté d'un ravissant bleu vif et porte des motifs serpent, l'étoffe peluche s'avère dotée d'un ravissant imprimé cachemire dans les tons violacés et l'espèce de tulle est en réalité un haut noir avec des reflets dorés... Allez, je peux vous le dire, ma tenue pour samedi (thématique trouvée par moi même : pétasse) provient de là bas.
Non, je n'en dirai pas plus !
N'insistez pas !
De toutes façons vous n'êtes pas assez friqués pour acheter mon honnêteté.

06 juin 2005

Flûte, ça fait un bail...

C'est à se demander si je ne fais pas ABSOLUMENT rien de mes journées pour avoir si peu de choses à raconter...
Enfin, pour être exacte, ce n'est pas que je n'ai rien à raconter du tout, c'est plus que je ne sais pas que raconter ici.
En effet, tout mon lectorat me connaît et passe un bon bout de temps avec moi. Je me vois donc mal raconter ici ce qu'ils savent déjà pour l'avoir vécu avec moi... Voilà pourquoi, par exemple, je ne raconterai la merveilleuse journée de vendredi, dernier jour de cours s'il en est à l'ambiance plus que vacancière. Je dis "plus que vacancière" parce qu'elle ne présentait pas cet aspect parfois quelque peu ennuyeux que peuvent avoir les jours de vacances où tous nos amis sont partis à Choucrougnette les Bains avec leurs parents alors qu'on végète chez soi. Là, on était tous ensemble dans une joyeuse ambiance de tas.
C'était bien quoi...
Enfin voilà, il y a donc ce que vous savez déjà que je me vois mal raconter ici, mais il y aussi ce que vous ne savez pas, que je veux bien vous dire, mais pas ici, parce que je juge que ce n'est pas l'endroit ni le genre de la maison.
Ce blog a, pour l'instant du moins, une vocation de divertissement et de légèreté : posts futiles et si possible un minimum marrants et dessins de moi pour que vous fassiez "ooooooooh ! aaaaaaah !" et que ça vous occupe.
Donc, je ne parlerai pas de politique par exemple, ou de sujets qui fachent ou bien encore de grosses questions philosophiques (qui sommes nous, où allons-nous, quand est-ce qu'on mange...) ici.
Eh ouais, tout de suite ça réduit vachement le nombre de sujets possibles hein ?
Donc voilà, en attendant que j'aie vue quelque chose qui m'ait fait triper ou qui m'ait énervée bah vous devrez vous contenter de petites notes comme celle-là...
Allez, pour que vous ayez pas l'impression d'être viendus pour rien, voici des "montages" que j'ai fait ces derniers jours. Enfin, "montage" n'est pas le terme approprié mais bon...

01 juin 2005

Grabouille

Ok, on est loin de la grabouille hebdomadaire évoquée à un moment mais bon...
Image hébérgée par hiboox.com

C'est un dessin fait à partir d'une chanson que je passe en boucle pendant la création du dessin (c'est à dire le crayonné, le dessin en lui même, après, le passage au stylo-pinceau et la mise en couleur, je peux les faire avec un autre fond sonore). Comme à chaque fois que je fais ça, le dessin n'illustre pas les paroles, mais une ambiance et une situation qui me viennent à l'esprit quand j'écoute cette chanson. Ici, une fois de plus, c'est une chanson des Dresden Dolls (je dis une fois de plus car j'ai déjà fait deux dessins d'après les Dresden...) Celles qui connaissent peuvent essayer de deviner de quel morceau il s'agit.

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