Romania, two points, Slovenia, three points...
Samedi, vu que j'étais chez mes grands parents qui ont la chance de voir troner dans leur salon, comme dans presque tous sauf le mien, l'indispensable cube gris à images mouvantes et causantes, j'ai regardé l'Eurovision, éminence ringarde s'il en est...
L'Eurovision, c'est tout un charme, tout une ambiance, peut-être même toute une culture...Il faut que je vous parle de l'Eurovision. Tout d'abord, le choix des présentateurs. Ils sont toujours deux : un sérieux, un professionel, un peu, parce que quand même, bon (en l'occurrence, Julien Lepers, dans son propre rôle à savoir qu'il annonce les candidats genre : "top ! Je suis originaire d'un pays d'Europe de l'Est voisin de la Moldavie, je suis une nouvelle icone de la pop locale, je chante dans ma langue d'origine, mes textes sont engagés contre la guerre et l'intolérance je suis ? je suis ??" Et j'exagère à peine) et le un peu plus rigolo qui hésitera pas à se foutre de la gueule des trop nuls (en l'occurrence : Guy Carlier). Mais au fond, pourquoi est-ce qu'ils sont deux ? Pour se soutenir et tenir le coup toute l'interminable soirée ? En tout cas, on remarque qu'ils finissent bien vite par s'en foutre et par parler d'absolument autre chose, du genre : "ah tiens, y a Machin Truc de "Queer" qui vient de m'envoyer un SMS pour dire que depuis un certain temps il y avait plus que des gonzesses et que ça manquait de jeunes et jolis garçons" ou bien, "l'autre jour, j'ai vu Machine à l'émission de Bidule, elle a pris un coup de vieux non ?" ou encore "moi j'ai un labrador, j'aime bien les labradors, c'est vraiment très affectueux" etc etc...
Ensuite, il y a la salle où se déroule la "cérémonie". Toujours kitsch, avec des effets lumineux d'un goût douteux, des étincelles et des scène en verre ce qui permet des effets lumineux, une fois de plus, du plus bel effet. On sent qu'ils ont mis le paquet et c'est un peu ça qui fait peur...
Mais jusque là, ce n'était pas très drôle. Sauf que soudain, débarquent les présentateurs locaux. Une gonzesse et un mec. Toujours. Comme ça ça permet des trucs rigolos genre lui il fait semblant de la draguer et fait des blagues qu'on devine lourdingues même en ne parlant pas un mot d'Ukrainien. Il suffit de voir leur tronches...D'ailleurs, tant que je vous parle des présentateurs, je ne peux pas passer à côté de la fille en robe genre emballage de bonbon froufrouteuses, avec un sourire niais qui ne laissait pas imaginer qu'elle pouvait piailler si fort.
Et enfin, le meilleur, le plus succulent, le plus juteux : les artistes. Traditionnellement, ça commence par un show du vainqueur de l'édition précédente. Là, c'était une gonzesse tout de blanc vêtu (mais on pouvait avoir des doutes quant à la symbolique de la pureté qui pouvait se dégager de sa tenue....) avec une mini-jupe imitation peau et des bottes avec des bouts de fourure synthétiques qui pendouillent qui a débarqué avec une démarche conquérante = en tortillant du cul. Elle était escortée d'une douzaine de danseurs qui exécutaient une chorégraphie invraisemblable pendant qu'elle...chantait ? Bon, déjà en soi, c'était ridicule. Mais soudain, pour bien marquer la fin de son show, elle nous sort de je ne sais où (je n'avais pas à proprement parler les yeux rivés sur l'écran...) un lance flamme dont elle fait jallir (vous allez pas me croire) des flammes (eh oui, je vous avais prévenus...) et ce en rythme avant de finir vautrée comme une loque sur la scène.
Donc ça commençait déjà bien...Mais le reste, bien que n'ayant pas égalé la performance quand même impressionnante en matière de mauvais gout de l'ouverture de "la cinquantième édition de l'Eurovision, qui promet d'être exceptionnelle et riche en rebondissements", a malgré tout été à la hauteur de nos espérances. On a eu une bordée de poufiasses assez conséquentes, le grand jeu avec ma grand mère étant de déceler les poitrines refaites ("nan mais tu vois là, quand elle bouge, on voit que ça bloblote pas comme il faut, ça se creuse pas, ça reste bombé, c'est pas possible"-"ah ouais...bien vu" ou bien, nous deux se tournant simultanément l'une vers l'autre et montrant notre dessous de bras "eeeuuuahaahheeuh ! C'est pas possible d'en avoir sous les bras !"-"bah voui ! Et pis d'abord ça serait pas pratique") des corégraphies toutes plus nazes les unes que les autres (y a des mouvements que j'ai retenu, mais hélas c'est difficile à raconter...Ah si, je peux quand même vous parler des Turcs. Y avait la chanteuse au milieu, en costume peut-être d'inspiration traditionnelle et pis autour, y avait une bande de crétins qui gambadaient en ronde en bondissant genre lutin joyeux. Le truc c'est que comme le caméraman était en plan serré, de temps en temps les lutins joyeux prenaient tout le champ avec leur sourire niais, et c'était à mourir de rire.) et des chansons d'une platitude et d'une uniformité défiant la capacité de mémoire...
Tout ça pour dire que l'Eurovision, c'est nul donc : bien.
Regardez l'Eurovision, mangez de l'Eurovision, l'Eurovision c'est bon pour la santé, buvez-en.
L'Eurovision, c'est tout un charme, tout une ambiance, peut-être même toute une culture...Il faut que je vous parle de l'Eurovision. Tout d'abord, le choix des présentateurs. Ils sont toujours deux : un sérieux, un professionel, un peu, parce que quand même, bon (en l'occurrence, Julien Lepers, dans son propre rôle à savoir qu'il annonce les candidats genre : "top ! Je suis originaire d'un pays d'Europe de l'Est voisin de la Moldavie, je suis une nouvelle icone de la pop locale, je chante dans ma langue d'origine, mes textes sont engagés contre la guerre et l'intolérance je suis ? je suis ??" Et j'exagère à peine) et le un peu plus rigolo qui hésitera pas à se foutre de la gueule des trop nuls (en l'occurrence : Guy Carlier). Mais au fond, pourquoi est-ce qu'ils sont deux ? Pour se soutenir et tenir le coup toute l'interminable soirée ? En tout cas, on remarque qu'ils finissent bien vite par s'en foutre et par parler d'absolument autre chose, du genre : "ah tiens, y a Machin Truc de "Queer" qui vient de m'envoyer un SMS pour dire que depuis un certain temps il y avait plus que des gonzesses et que ça manquait de jeunes et jolis garçons" ou bien, "l'autre jour, j'ai vu Machine à l'émission de Bidule, elle a pris un coup de vieux non ?" ou encore "moi j'ai un labrador, j'aime bien les labradors, c'est vraiment très affectueux" etc etc...
Ensuite, il y a la salle où se déroule la "cérémonie". Toujours kitsch, avec des effets lumineux d'un goût douteux, des étincelles et des scène en verre ce qui permet des effets lumineux, une fois de plus, du plus bel effet. On sent qu'ils ont mis le paquet et c'est un peu ça qui fait peur...
Mais jusque là, ce n'était pas très drôle. Sauf que soudain, débarquent les présentateurs locaux. Une gonzesse et un mec. Toujours. Comme ça ça permet des trucs rigolos genre lui il fait semblant de la draguer et fait des blagues qu'on devine lourdingues même en ne parlant pas un mot d'Ukrainien. Il suffit de voir leur tronches...D'ailleurs, tant que je vous parle des présentateurs, je ne peux pas passer à côté de la fille en robe genre emballage de bonbon froufrouteuses, avec un sourire niais qui ne laissait pas imaginer qu'elle pouvait piailler si fort.
Et enfin, le meilleur, le plus succulent, le plus juteux : les artistes. Traditionnellement, ça commence par un show du vainqueur de l'édition précédente. Là, c'était une gonzesse tout de blanc vêtu (mais on pouvait avoir des doutes quant à la symbolique de la pureté qui pouvait se dégager de sa tenue....) avec une mini-jupe imitation peau et des bottes avec des bouts de fourure synthétiques qui pendouillent qui a débarqué avec une démarche conquérante = en tortillant du cul. Elle était escortée d'une douzaine de danseurs qui exécutaient une chorégraphie invraisemblable pendant qu'elle...chantait ? Bon, déjà en soi, c'était ridicule. Mais soudain, pour bien marquer la fin de son show, elle nous sort de je ne sais où (je n'avais pas à proprement parler les yeux rivés sur l'écran...) un lance flamme dont elle fait jallir (vous allez pas me croire) des flammes (eh oui, je vous avais prévenus...) et ce en rythme avant de finir vautrée comme une loque sur la scène.
Donc ça commençait déjà bien...Mais le reste, bien que n'ayant pas égalé la performance quand même impressionnante en matière de mauvais gout de l'ouverture de "la cinquantième édition de l'Eurovision, qui promet d'être exceptionnelle et riche en rebondissements", a malgré tout été à la hauteur de nos espérances. On a eu une bordée de poufiasses assez conséquentes, le grand jeu avec ma grand mère étant de déceler les poitrines refaites ("nan mais tu vois là, quand elle bouge, on voit que ça bloblote pas comme il faut, ça se creuse pas, ça reste bombé, c'est pas possible"-"ah ouais...bien vu" ou bien, nous deux se tournant simultanément l'une vers l'autre et montrant notre dessous de bras "eeeuuuahaahheeuh ! C'est pas possible d'en avoir sous les bras !"-"bah voui ! Et pis d'abord ça serait pas pratique") des corégraphies toutes plus nazes les unes que les autres (y a des mouvements que j'ai retenu, mais hélas c'est difficile à raconter...Ah si, je peux quand même vous parler des Turcs. Y avait la chanteuse au milieu, en costume peut-être d'inspiration traditionnelle et pis autour, y avait une bande de crétins qui gambadaient en ronde en bondissant genre lutin joyeux. Le truc c'est que comme le caméraman était en plan serré, de temps en temps les lutins joyeux prenaient tout le champ avec leur sourire niais, et c'était à mourir de rire.) et des chansons d'une platitude et d'une uniformité défiant la capacité de mémoire...
Tout ça pour dire que l'Eurovision, c'est nul donc : bien.
Regardez l'Eurovision, mangez de l'Eurovision, l'Eurovision c'est bon pour la santé, buvez-en.
7 Remarques constructives :
Rooooooooooh merde j'avait totaly forget l'eurovision je suis dessu là!!!mince mais bon je pense qu'il n'y aura jamais mieux que "papa pinguin"(mais bon je t'en ai déjà parler donc pas besoin de m'épencher dessu pendant des heures...)
Rassure-moi, la France n'a pas gagné ?
Et que venait faire le lance-flammes dans l'histoire, j'ai pas compris....
(ps : chorégraphe, pas corégraphe)
>Caro : (ah flutte pour la faute, il me semblait avoir fait gaffe)
Nooooon ! je te rassure ! On a même fini avant derniers :P
> Nouille : Je la connais pas celle là...Mais dans les tubes de l'Eurovision on a également le magnifique "on a tous un banc, un arbre ou une rue où l'on va bercer nos rêves..." qui fait partie de notre panthéon des chansons tripales avec Blob.
Ah et puis sinon : le lance flammes n'avait absolument rien à voir dans l'histoire, c'était là tout l'intéret de la chose d'ailleurs
Cool ! :d
Et on se le fait quand, notre Eurovision ? Oh, il me vient une idée abominable!
Mmmmmmmhhh 8-) dis moi ça dans le creux de l'oreille ma petite caro...
Pas en public!!!
Les pauvres...s'ils savaient ce qui les attend...
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