31 mai 2005

Happy end (tm)

J'ai retrouvé mon chargeur.
Sous mon oreiller...
...
Passons.
Je voudrais vous faire part d'un évenement incroyable à la limite du surnaturel dont j'ai été témoin cet après midi même. Eh oui, tout près de chez vous (ou presque, venez pas casser mon trip hein) alors que vous étiez soit en train, au choix : d'être en cours, de bosser, d'être vautrés devant la télé, d'être coincés dans les embouteillages ou encore de vous couper les ongles des pieds, chez moi, l'incroyable se produisait (ouais, ça déconne pas). Quelque chose d'absolument insensé, de jamais vu, quelque chsoe de si extraordinnaire, que je ne comprends pas que vous n'ayez pas été averti aussitôt par un flash spécial. La terre n'a pas tremblé, aucun cyclone n'a ravagé quoi que ce soit, je n'ai vu aucune sauterelle à l'air suspect préparer une invasion avec des complices, Caro ne s'est pas tue pendant plusieurs heures d'affilée, on a pas trouvé le nouveau messie...Non non, rien de cela n'est arrivé...
"Mais que s'est-il donc passé bo**el de m**rde ?"
J'ai révisé mon bac
De bio-physique en plus...
Pour ceux qui auraient survécu au choc : je compte réviser mes maths demain...

Vous avez tenu le coup alors ?

29 mai 2005

AVIS

Un chargeur de portable adaptable aux vieux Siemens tout pourris est actuellement en liberté dans la nature hostile et impénétrable de ma chambre. Dans l'inextricable fouilli que représente mon domaine, il aura pu trouver une issue et se faufiler à couvert hors de chez moi...A présent il peut être n'importe où !
Il ne mort pas, il est vacciné mais ne porte pas de collier...Si vous le trouver merci de me contacter d'urgence mais pas sur mon portable parce que du coup il est battery-less.

Et comme à chaque fois que ça me fait ça, je m'imagine qu'une montagne de messages s'amoncellent et comme à chaque fois, au moment où je vais rallumer le fameux portable, il sera desespérement vide de nouvelles...C'est déprimant

24 mai 2005

Je suis quelqu'un de merveilleux

Ca vous en êtes déjà convaincus, je sais, mais au cas où votre inconditionnelle foi en la grandeur de ma magnificence viendrait à faiblir, je vous réserve des posts comme celui-ci qui auront pour vocation de vous montrer à quel point je peux être parfois quelqu'un d'absolument incroyable.
Aujourd'hui, j'ai voulu prendre une douche vu que j'avais eu natation et que je voulais préserver le velouté de ma peau de pèche et le soyeux de ma chevelure de l'agressivité néfaste du chlore qui sature les eaux de nos piscines municipales (merveilleuse je vous dis, merveilleuse). MAIS ! (tintintin !!! Là vous sursautez brusquement et votre coeur se serre d'effroi) la pomme de douche était bennée (OH MON DIEU !!). C'est à dire qu'elle ne marchait que si on maintenant fermement enfoncée la gougnette règlant le débit (voir fig.1) qui normalement tient par elle même sans faire chier ni me bousiller les mains (voir fig.2) Si on ne faisait pas ça, il sortait un minuscule et ridicule jet de flotte d'un endroit incongru de ladite pomme (voir fig.3) et ça n'était pas réellement efficace pour prendre une douche et se laver les cheveux.
"Merde alors", me dis-je, ma foi avec raison.
Mais vu que j'ai une force de caractère absolument hors du commun (et un peu aussi parce que je puais le chlore) j'ai voulu prendre ma douche malgré tout au mépris des souffrances qui devraient être endurées, c'est à dire en enfonçant cette foutue gougnette (qui entre nous aurait pu choisir un autre moment pour lacher, flûte quoi).
C'était bien essayé, mais un peu illusoire car extrèmement peu pratique et même en luttant avec acharnement contre la chose, j'ai fini par abandonner l'idée de la douche : les contorsions à réaliser était hors de la portée de quelqu'un de ma souplesse.
Je me suis alors suggéré la possibilité du bain. "Pas con" approuvai-je (ce qu'il y a de bien avec moi, c'est que je m'entends vachement bien avec moi même). Je me suis donc mise en devoir de remplir la baignoire en maintenant la gougnette le temps nécessaire. Le raisonement était le suivant "pour remplir la baignoire, je peux rester immobile : je garderai donc une pression constante sur la gougnette et je devrai pas recommencer trente-sept fois" (parce que le truc, c'est que pour que ça marche, il fallait enfoncer puis ouvrir l'eau. Donc si ça se désenfonçait, il fallait arrêter l'eau et recommencer la manoeuvre...C'est terrible hein ?). Ca se tenait comme raisonnement. D'ailleurs moi aussi je tenais fermement la pomme de douche par la gougnette, histoire qu'elle voie qui est-ce qui commandait ici, bordel de merde.
Seulement, ce que je n'ai pas réalisé tout de suite, c'est qu'avoir recours à la pomme de douche pour remplir un bain était un peu crétin vu que ma baignoire est dotée d'un robinet (parfaitement en état de marche lui) spécialement prévu à cet effet (Merveilleuse oui, mais humaine malgré tout ! "Faire partie de l'élite tout en restant proche du peuple", voilà mon sloggan. Je ne suis pas infaillible merde ! Moi aussi j'ai mes faiblesses, mes doutes, mes...hum, bref. Je vous ferai le lamento de la star incomprise une autre fois) Donc, au bout d'un certain temps (et d'une quantité d'eau assez ridicule pourtant chèrement acquise) j'ai utilisé le robinet qui s'est empressé de me faire couler un bain avec force glouglous enthousiastes. (Je le soupçonne aussi un peu de s'être un peu foutu de gueule pendant tout le temps où je m'acharnait sur cette *!m$^*^ de pomme de douche pour rien...)
Bon là on pourrait croire que c'est fini, que je vais pouvoir prendre mon bain tranquillement et voilà, happy end avec bouquin relié en cuir qui se ferme sur une musique de violons émus.
Mais non ! Ma vie est bien plus trépidante et riche en rebondissemnt que ça ! (Youpi !)
En effet, vous vous rappelez que je voulais me laver les cheveux (sinon c'est mal, vous avez mal suivi et je suis vexée. Repassez par la case départ. Allez en prison et ne me regardez pas avec ces yeux de chiens battus). Or, se laver les cheveux sans pomme de douche, c'est pas ce qu'on fait de plus simple. Mais si je rajoute qu'en plus il n'y avait pas de shampooing, ça tient quasiment de l'exploit !
Eh bien JE L'AI FAIT !!!. Ah c'est sur, c'était vachement artisanal : au savon d'Alep (vous savez, ce gros savon verdâtre et artisanal à base d'huile d'olive ?) et avec un pot de je sais pas quoi (genre yaourt un peu mais chut, ça fait beaucoup moins artisanal dit comme ça !) pour verser l'eau. Sans compter que l'eau dans laquelle je trempais est assez vite devenue sale (bah faîtes pas ces têtes de dégoutés, si je me lave, c'est par définition que je suis sale non ? Et pis de toutes façons c'était surtout le savon qui troublait l'eau) alors pour rincer c'était pas le top (une fois de plus...) Les conditions étaient tout simplement effroyables.
Mais vu que je suis quelqu'un d'exceptionnel (blablabla tout ça quoi, vous avez compris à force je pense) j'ai réussi à ressortir avec des cheveux propres !
Voilà voilà, c'était la note "ma vie est passionnante" du jour. Merci de votre attention fébrile (vous avez cru que ça allait devenir interessant à un moment hein ? Hé hé, pauvres candides...)

22 mai 2005

Romania, two points, Slovenia, three points...

Samedi, vu que j'étais chez mes grands parents qui ont la chance de voir troner dans leur salon, comme dans presque tous sauf le mien, l'indispensable cube gris à images mouvantes et causantes, j'ai regardé l'Eurovision, éminence ringarde s'il en est...
L'Eurovision, c'est tout un charme, tout une ambiance, peut-être même toute une culture...Il faut que je vous parle de l'Eurovision. Tout d'abord, le choix des présentateurs. Ils sont toujours deux : un sérieux, un professionel, un peu, parce que quand même, bon (en l'occurrence, Julien Lepers, dans son propre rôle à savoir qu'il annonce les candidats genre : "top ! Je suis originaire d'un pays d'Europe de l'Est voisin de la Moldavie, je suis une nouvelle icone de la pop locale, je chante dans ma langue d'origine, mes textes sont engagés contre la guerre et l'intolérance je suis ? je suis ??" Et j'exagère à peine) et le un peu plus rigolo qui hésitera pas à se foutre de la gueule des trop nuls (en l'occurrence : Guy Carlier). Mais au fond, pourquoi est-ce qu'ils sont deux ? Pour se soutenir et tenir le coup toute l'interminable soirée ? En tout cas, on remarque qu'ils finissent bien vite par s'en foutre et par parler d'absolument autre chose, du genre : "ah tiens, y a Machin Truc de "Queer" qui vient de m'envoyer un SMS pour dire que depuis un certain temps il y avait plus que des gonzesses et que ça manquait de jeunes et jolis garçons" ou bien, "l'autre jour, j'ai vu Machine à l'émission de Bidule, elle a pris un coup de vieux non ?" ou encore "moi j'ai un labrador, j'aime bien les labradors, c'est vraiment très affectueux" etc etc...
Ensuite, il y a la salle où se déroule la "cérémonie". Toujours kitsch, avec des effets lumineux d'un goût douteux, des étincelles et des scène en verre ce qui permet des effets lumineux, une fois de plus, du plus bel effet. On sent qu'ils ont mis le paquet et c'est un peu ça qui fait peur...
Mais jusque là, ce n'était pas très drôle. Sauf que soudain, débarquent les présentateurs locaux. Une gonzesse et un mec. Toujours. Comme ça ça permet des trucs rigolos genre lui il fait semblant de la draguer et fait des blagues qu'on devine lourdingues même en ne parlant pas un mot d'Ukrainien. Il suffit de voir leur tronches...D'ailleurs, tant que je vous parle des présentateurs, je ne peux pas passer à côté de la fille en robe genre emballage de bonbon froufrouteuses, avec un sourire niais qui ne laissait pas imaginer qu'elle pouvait piailler si fort.
Et enfin, le meilleur, le plus succulent, le plus juteux : les artistes. Traditionnellement, ça commence par un show du vainqueur de l'édition précédente. Là, c'était une gonzesse tout de blanc vêtu (mais on pouvait avoir des doutes quant à la symbolique de la pureté qui pouvait se dégager de sa tenue....) avec une mini-jupe imitation peau et des bottes avec des bouts de fourure synthétiques qui pendouillent qui a débarqué avec une démarche conquérante = en tortillant du cul. Elle était escortée d'une douzaine de danseurs qui exécutaient une chorégraphie invraisemblable pendant qu'elle...chantait ? Bon, déjà en soi, c'était ridicule. Mais soudain, pour bien marquer la fin de son show, elle nous sort de je ne sais où (je n'avais pas à proprement parler les yeux rivés sur l'écran...) un lance flamme dont elle fait jallir (vous allez pas me croire) des flammes (eh oui, je vous avais prévenus...) et ce en rythme avant de finir vautrée comme une loque sur la scène.
Donc ça commençait déjà bien...Mais le reste, bien que n'ayant pas égalé la performance quand même impressionnante en matière de mauvais gout de l'ouverture de "la cinquantième édition de l'Eurovision, qui promet d'être exceptionnelle et riche en rebondissements", a malgré tout été à la hauteur de nos espérances. On a eu une bordée de poufiasses assez conséquentes, le grand jeu avec ma grand mère étant de déceler les poitrines refaites ("nan mais tu vois là, quand elle bouge, on voit que ça bloblote pas comme il faut, ça se creuse pas, ça reste bombé, c'est pas possible"-"ah ouais...bien vu" ou bien, nous deux se tournant simultanément l'une vers l'autre et montrant notre dessous de bras "eeeuuuahaahheeuh ! C'est pas possible d'en avoir sous les bras !"-"bah voui ! Et pis d'abord ça serait pas pratique") des corégraphies toutes plus nazes les unes que les autres (y a des mouvements que j'ai retenu, mais hélas c'est difficile à raconter...Ah si, je peux quand même vous parler des Turcs. Y avait la chanteuse au milieu, en costume peut-être d'inspiration traditionnelle et pis autour, y avait une bande de crétins qui gambadaient en ronde en bondissant genre lutin joyeux. Le truc c'est que comme le caméraman était en plan serré, de temps en temps les lutins joyeux prenaient tout le champ avec leur sourire niais, et c'était à mourir de rire.) et des chansons d'une platitude et d'une uniformité défiant la capacité de mémoire...
Tout ça pour dire que l'Eurovision, c'est nul donc : bien.
Regardez l'Eurovision, mangez de l'Eurovision, l'Eurovision c'est bon pour la santé, buvez-en.

18 mai 2005

Dépendance

Je subis un certain nombre de dépendances....Ouais, un peu comme tout le monde en fait.
Certaines sont parfois dures à supporter, genre l'esclavage que me fait subir la météo par exemple (animal à sang froid, la température joue un rôle capital dans mon fonctionnement, et je me demande même si je ne serai pas aussi un peu une plante verte vu mon besoin continuel de lumière...) mais d'autres présentent des avantages, comme par exemple de me faire découvrir des choses rigolotes (et donc de me fournir un sujet de note. "Yeee aaaaah !" Faites-vous. Non ? Bon....).
La dépendance à laquelle je pense et qui permet les découvertes sus-mentionnnées, est celle que je ressens envers la lecture. Car même si, à mon grand dam, je lis moins de livres qu'avant (c'est à dire de plus en plus pour le bahut et de moins en moins par moi même), la lecture est quand même restée un automatisme, notamment quand je mange.
Et là on vient aux découvertes rigolotes que je vous avait promises et vous vous dites "il serait temps, on commençait un peu à se faire chier" parce que vous deviez pas vraiment voir ce qu'il y a de drôle dans le fait que je lis quand je mange (j'ai décidément une vie passionnante Odile. Non, moi c'est Pluto...Euh...bref.) et que j'étais le croisement entre une plante verte et un animal à sang froid (ou alors, si vous avez trouvé ça drôle, c'est méchant, parce que c'est vraiment très chiant de voir son moral se faire manipuler par la météo. Ou alors vous avez essayé de vous représenter le résultat dudit mélange et là je comprends que vous ayez trouvé ça drôle hu hu hu...)
Donc, reprenons (parce que bon, si on me laissait faire, ça serait incompréhensible. Heureusement que je suis là pour me reprendre en main des fois*): je lis tout le temps, notament quand je mange. Et que lit-on quand on mange ? Un peu ce qu'on veut, je suis d'accord, mais avouez quand même qu'on lit surtout ce qu'on a sous la main et qu'on va rarement chercher un bouquin exprès pour manger en même temps (rrroooh mais ! Vous êtes contrariants aujourd'hui je trouve). Et ce qui nous tombe sous la main dans ce cas, vous le savez, ce sont les emballages de ce qu'on bouffe. Et là des fois, on peut quand même tomber sur des trucs bien tordants.
Du genre, sur du sucre : "utilisez du sucre ******* pour des gauffres et des crèpes croustillantes".
Alors des gauffres croustillantes, je veux bien...Mais des crèpes ?? Faudra m'expliquer. Alors comme je me suis déjà pas mal penchée sur la question, je me suis dit que ce pouvait être les grains de sucres ne fondaient pas et donnait une impression de croustillant (vous voyez, j'ai vraiment tout fait pour trouver quelque chose pour la défense de ce malheureux paquet de sucre). Mais quand même ! Moi des crèpes croustillantes, j'en veux pas hein ! Déjà parce que du coup on se l'imagine comme,je sais pas moi, une espèce de biscuit et que je suis désolée, mais un biscuit c'est pas une crèpe, et ensuite parce qu'une crèpe croustillante, je vois pas trop comment on la roule ou la plie pour qu'on se foute pas du nutella sur le bout du nez.
Autre exemple, un peu plus subtil cette fois, alors attention, faut suivre. Sur du jus d'orange : "ingrédients : eau, jus d'orange à base de concentré, pulpes". Bon, passons sur le "eau" en première position, ça ce n'était pas une surprise vu qu'il n'était marqué nulle part que c'était du pur jus. Idem pour le "à base de concentré". Mais quand même, le "pulpes" m'intrigue. Tout d'abord par son pluriel. Ca veut dire quoi ce "s" ? C'est de pulpes de plein de fruits différents ? Genre c'est du jus d'orange à la pulpe de banane écrasée ? Ou alors eux les pulpes ils les comptent : "bonjour, alors je voudrais 4527 pulpes s'il vous plait. Pardon ? Il vous en reste juste 4521 ? Bon bah c'est pas grave alors, mettez m'en 4502."
Deuxième chose qui m'intrigue : que ça soit marqué à part. Tout porte à croire qu'ils rajoutent les (puisque ça se dit au pluriel paraît-il...) pulpes après coup... Alors ce que je me demande, c'est si ils passent pas un accord avec les fabricants de jus d'orange sans pulpe...
Et vous imaginez si il y a une erreur dans la chaîne de fabrication ? C'est un coup à se retrouver avec une brique de jus d'orange remplie que de pulpes...Et encore, on sait même pas de quoi !
Et enfin, celui qui je crois est mon préféré. Sur du thym (nan pas directement dessus rrrooh ! Sur le flacon là...Pffff) "avec une cuillèrée de thym ****** vos pommes de terre sauteront de joie"
Là je crois que je vous laisse faire les commentaires tout seuls tellement c'est grand.



*Bienvenue à Schyzo Land !!

15 mai 2005

Beeeeuuuuh...

J'ai pas la top forme aujourd'hui (non, ça n'a absolument aucun rapport avec la soirée d'hier, je vois pas du tout pourquoi vous insinuez de telles choses...), alors j'utilise la technique dite de la flemme et vous sert deux dessins (que la plupart d'entre vous ont déjà vu, certes, mais en noir et blanc) qui serviront de pochette pour le cadeau/compil que j'ai fait à mon blob et dont, je dois l'avouer, je ne suis pas peu fière (ben ouais, faut le dire hein)*





*Je parle ici plus du cadeau en lui même (notre histoire commune retracée en musique) que des dessins

12 mai 2005

Première elle

(Bon, j'ai des dessins sur le feu, mais faut que je les finisse et les scanne, donc va falloir attendre quelques jours encore...)
J'ai dit que je vous parlerai de ma classe...Et bien ce soir me semble propice d'autant plus que j'ai une anecdote assez rigolote à ce sujet...
Alors comme la plupart d'entre vous le sait (mais je pars quand même du principe, quelque peu illusoire, que ce blog peut être lu par quelqu'un d'autre que mes connaissances...) je suis dans une classe de filles. Eh oui, que des gonzesses partout, dans tous les coins, une classe aux relents de mascara et de parfum fruité, une classe ou l'entend beugler d'un bout à l'autre de la classe : "MARION !!! T'aurais pas un tampax ?? Nan parce que là je viens d'avoir mes règles, chuis emmerdée...Pardon ? Un vert ? Nan, pas les verts ils sont trop gros. Merci quand même...EMILIE !!!...". Une classe de filles quoi, à teneur en oestrogène garantie.
Comme vous le savez aussi, j'ai compris pourquoi il suffit qu'il n'y ait un seul élément masculin pour qu'on n'emploie pas le féminin pluriel : parce qu'on évite au maximum cette calamité !
Ah si, c'est une calamité : une discussion de filles, déjà, c'est chiant (ou alors faut être dedans et ainsi ne pas se rendre compte d'à quel point notre discussion est futile, plate et sans intéret. Parce que oui, à moi aussi ça m'arrive d'avoir des discussions de gonzesse, j'avoue. Vous savez des discussions à base de : "ouais mais toi tu vois, t'as le cheveu super fin ! Moi je serais toi je mettrais de l'après shampoing et je me démellerais les cheveux qu'à la brosse en poil de sanglier...." Eh oui, ça arrive même à moi, je sais c'est un mythe qui s'effondre mais que voulez-vous, faut affronter la vérité en face : moi aussi je suis une fille. Eeeeeeeh oui...) Merdum, j'en étais où ? Ah oui.
Déjà une discussion de gonzesse c'est chiant; mais alors imaginez un fond sonore constant de discussion de gonzesses. Eh bien si vous du mal à vous le représenter, je vous donne tout de suite une idée du résultat : c'est chiant.
Oh notez, des fois ça permet de choper des bribes intéressantes. Du genre vous voyez circuler un papier en bio de Machine à Bidule. "Bon, c'est un mot hein, y en a dans toutes les classes", voilà ce que j'ai pensé innocemment. Mais une remarque que Machine a fait à Bidule m'a mis la puce à l'oreille "et puis celui avec les poches brodées hein !"...attends...elles sont pas en train de faire une liste des fringues qu'elles se prètent...nan, ça peut pas être ça...c'est pas possi......ah d'accord. Bon eh bien elles se font passer la liste des fringues qu'elles se prètent...
Enfin, là n'est pas le sujet. D'autant plus que je me suis vachement habituée voire blasée (on s'habitue à tout je crois...). Maintenant je n'ai plus des envies de meurtre avec pour motif : "connerie excessive". Enfin moins souvent...
Alors, comme vous le savez, les filles de mon âge, ça fontionne en clan (cf l'adulescentis vulgaris d'ailleurs) c'est obligé. Alors après, en clan plus ou moins ouvert suivant euh...pas mal de choses, mais en clan quand même. Et si vous connaissez des exceptions, m'emmerdez pas avec. Elles ne sont pas dans ma classe de toutes façons donc on s'en benne.
Et donc, en TPE (ô heures inutiles s'il en est, je vous conchie, vous et votre chiantise) j'entends une bribe de discussion à base de "Tiens, Trucmuche est en train de faire les ragots des clans". Moi "ah, y a des clans dans la classe ?"
Bon, ok, je m'en doutais un peu hein, vu qu'il y en a trois quatres qui sont vraiment à part, mais que la classe entière soit vraiment divisée en clans antagonistes, je m'en étais pas rendue compte.
Mes voisines sourient, me disent que je suis complètement à la masse (ok, lundi j'ai raté deux heures de français parce que je croyais qu'il y avait pas, ok je me suis retrouvée comme une gnue en tong sous la pluie mardi, ok mercredi j'ai rien fait de spécial mais bon...), j'ai d'ailleurs acquiscé, puis elles m'ont mis au courant des camps que je n'avais vraiment pas deviné (ce qui vous laisse d'ailleurs vous faire une idée de la franchise dont les membres desdits clans peuvent faire preuve, soit dit en passant...). Après quoi, elles m'ont dit qu'elles, neutres dans l'histoire, elles s'amusaient à faire un remake de la seconde guerre mondiale : tel clan étant l'Allemagne, tel clan l'URSS etc...Elles ont dit : "nous on est la Suisse ! et toi, t'es quoi ?". J'ai réfléchi et j'ai répondu : "je crois que je suis le Groënland".
Elles ont réfléchi à leur tour et on dit : "non, pas le Groënland, c'est trop loin du conflit, toi t'es quand même proche, du moins géographiquement...mmmh". Et là, une des deux a eu l'illumination : "en fait, t'es l'Australie. T'es entre le Japon et les Etats Unis, mais t'es trop pas au courant."
Donc voilà, dans ma classe je suis l'Australie : je suis dans le bush avec les kangourous (tiens, hasard rigolo, au moment ou j'écris ce mot pourtant peu fréquent démarre une chanson qui le contient dans son titre ! Dingue non ?) et les koalas, je suis en tong, on fait du surf et c'est les vacances.
Je crois que c'est pas trop mal trouvé...

10 mai 2005

Grabouille

Comme promis dans le contrat, une grabouille pour saupoudrer le blabla.
Alors c'est fait sur du papier de merde, mais je sais pas pourquoi, j'ai toujours plus d'inspiration face à du papier de basse qualité...
Tiens, je me j'essaierai d'en mettre au moins une fois par semaine parce que ça me forcera à dessiner et c'est bon pour ce que j'ai)

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09 mai 2005

Adulescentis vulgaris

Je vous avais promis un topo sur l'adulescentis vulgaris. Vous l'avez acclamé avant même que le projet ne soit plus concret que ça.
Eh bien le voici le voilà, pouin pouin pouin pouin patapoum pan pan troulala.
LE COMPORTEMENT AMOUREUX DE L'ADULESCENTIS VULGARIS

Vous avez tous déjà croisé un de ces spécimens. Si c'est obligé, on en trouve de partout, aussi bien en ville que dans les milieux ruraux. Vous en avez peut-être même chez vous.
Mais si, vous savez, ces bestiaux qui se déplacent essentiellement en troupeau et que l'on peut rencontrer dans le centre ville commerçant, essentiellement le mercredi ou le samedi après-midi, ou bien encore dans les parcs dès que les températures sont plus clémentes et permettent à nos chers amis de se vautrer avec délices dans l'accueillante herbe printanière et de s'y faire chier avec la même application que celle qu'ils y mettent sur le béton grisâtre et rugueux.
Cette espèce, quoique commune, est passionnante et j'ai la joie de les étudier avec passion depuis euh...longtemps, aussi c'est avec fierté que je vous livre le résultat de mes recherches assidues.
Alors, comment se comporte donc l'adulescentis vulgaris au retour des beaux jours ? Eh bien, comme beaucoup d'autres mammifères, il se met en quête d'un partenaire sexuel afin de pouvoir calmer ces démangeaisons hormonales qui le chatouillent depuis quelque temps de là à là (voir fig. 1)
Mais l'adulescentis vulgaris est un être raffiné. Il ne bondit pas bestialement sur le premier représentant du sexe opposé sans dire bonjour ni lui demander son numéro de portable. Non non, à force de fréquenter l'humain, l'adulescentis vulgaris a acquis quelque notion de civilisation (c'est d'ailleurs une de nos plus grandes fiertés à mes collègues et moi même).
Non, le choix du partenaire sexuel de l'adulescentis vulgaris est murement réfléchi. En groupe d'ailleurs, comme toute décision chez l'adulescentis vulgaris qui n'a pas toujours une volonté de décision propre. On trouve donc des troupeaux de mâles qui depuis leurs postes d'observation (barrière de parc ou marche de n'importe quoi) passent des journées à voir défiler des femelles et à commenter leurs qualités afin de dénicher celle qui sera la partenaire idéale. Ils sont exigeants et la quête peut durer de nombreux jours. Quand soudain, au passage d'une femelle plus attirante et visiblement plus apte à la reproduction que les autres, ça fait tilt chez l'un des individus. Il ressent comme une chatouille là (voir fig. 2) et ça lui fait tout bizarre ici (voir fig. 3). Pour être sûr de ne pas faire un mauvais choix malgré ses convictions hormonales, il demande conseil à ses amis : " 'Tain, elle est bonne ve-gra elle non ?". Ses amis confirment " Grave ouais, elle déchire trop tout. Elle a un cul de ouf'". La femelle a été retenue par le comité de sélection. (On l'applaudit bien fort)
Notre spécimen a donc l'appui de ses congénères, et ainsi mis en confiance il peut commencer à préparer la parade nuptiale.
Pour séduire, le mâle se veut impressionnant, il sort ses plus beaux atours : le débardeur laisse apparaître un tendre duvet sous les aisselles, signe d'une virilité à venir, et montre des bras à la puissante musculature rassurante ; le pantalon se doit d'être tombant pour laisser sa place au matériel reproductif que l'on devine conséquent. Après avoir quitté son troupeau, il avance d'un pas assuré vers l'objet de ses désirs qui se manifestent ici (voir fig. 4)
Du coin de l'oeil, la femelle, qui elle aussi est au sein de son troupeau bien sûr, a répéré son manège. Elle est bien sûr attirée par le mâle qui dégage une force virile irresistible mais veut s'assurer de sa volonté de la séduire, aussi jouera-t-elle un double jeu très subtil : à la fois elle jouera la carte du dédain et continuera de glousser avec ses amies (car c'est là le terme précis : l'adulescentis vulgaris femelle glousse, l'adulescentis vulgaris mâle barrit) et à la fois elle mettra en avant ses atouts : elle cambre les reins pour faire ressortir le fessier généreux qui a séduit le mâle dès l'abord et met en avant une poitrine naissante, certes, mais qui n'en n'obnubile pas moins le mâle qui à tendance à loucher ici (voir fig. 5).
C'est alors le moment délicat. Le mâle va tenter de communiquer avec l'élément femelle. La performance est difficile car les troupeaux des différents sexes ne se mélangent que rarement. C'est à cet instant que tout se joue et la tention est palpable entre les deux individus.
Il ouvre alors la bouche : "oh !Mademoiselle !"
D'instinct, la femelle sait que c'est à elle qu'il s'adresse (c'est là la merveille de la nature). Elle se retourne et lui fait un sourire charmeur qui dévoile son appareillage dentaire qui intincelle dans le soleil de mai, tout en faisant battre des cils quelques peu collés par un mascara bon marché.
Le charme opère
Le rituel veut que ce soit le mâle qui poursuive le dialogue.
"Vous êtes vraiment charmante tu sais"
Les autres femelles, en retrait, gloussent entre elles. Le mâle lui aussi a été adopté par le comité femelle.
Papillonement de cils, gloussement séduit.
"Euh...t'aurais pas un numéro de portable" (ah vous voyez ! Il lui demande le portable ! Gentleman je vous dit !)
"Si...tu t'appelles comment ?" papillone-t-elle.
"Kevin, répond-il dans un délicat feulement, et toi ?"
"Alysson. Mon num, c'est 06.57.********"
"Ouah trop sympa !" dit l'autre, enthousiaste. "Ca te dit on se revoit ici demain ?" déglutit-il avec anxiété...
Soulagement, Alysson accepte.
Le plus dur a été fait, les deux individus sentent qu'ils sont consentants l'un comme l'autre.
La suite de leur histoire ne sera qu'enchantement ! De rendez vous à Quick en séance de cinéma, une complicité à toute épreuve se formera entre nos deux tourteraux qui partagent tout : problèmes existenciels ("ma mère c'trop une conne...mon père il est trop naze") expériences nouvelles (vous voulez un dessin ?), salive mais aussi d'autres liquides plus alcoolisés.
Et bientôt, nous pourrons voir Alysson et Kevin, toujours main dans la main, ne se laissant pas rebuter par les lampadaires adverses se dressant sur leur chemin et qui tentent, en vain, de les séparer dans leur union sublime, Kevin gardant toujours un regard et une main pataude sur sa proie chèrement acquise, le regard d'Alysson brillant de fierté face à la splendeur de son Kevin marquant un panier à une seule main au basket. Le couple d'adulescentis vulgaris est beau dans son union, son isolement et son autarcie.
En effet, une fois en couple, l'adulescentis vulgaris rejette quelque peu son troupeau d'origine, ce dont les membres restés célibataires souffrent. En effet, que peuvent-il face à la force immense de l'amour indestructible qui unit pour la vie Kevin et Alysson, comme il est marqué au canif sur les platanes du parc où ils se sont rencontrés ?
Mais qu'ils se rassurent, l'union, chez l'adulescentis vulgaris n'est jamais très longue. Au bout de 2 mois chez lez plus endurants, le charme n'opère plus...Ils s'ignoreront avec le plus parfait mépris et une union entre deux autres membres des troupeaux est fort peu probable. Kévin redeviendra vite un gros naze boutonneux parmis tant d'autre, et Alysson une pouffiasse allumeuse comme toutes les autres.
Happy end donc, puisque la rupture permet à l'adulescentis vulgaris d'ouvrir un peu les yeux sur la réalité....

08 mai 2005

Humeur champêtre

Image hébérgée par hiboox.com
Le dimanche quand il fait beau, c'est bien, même si c'est du gachis que ça soit un 8 mais.
Aussi ne vous narrerai-je point notre "beuverie" de l'autre soir (d'autant plus que la plupart des lecteurs/trices de ce blog étaient présentes...) mais vous parlerai-je plutôt de mon dimanche de glandouille à la campagne.
Oui, il en faut aussi des fois.
Connaissez vous la Balancelle ? Si la réponse à cette question, capitale d'ailleurs (même si je ne l'ai écrite qu'en minuscules...oh ça va hein, que le premier qui n'a jamais fait de mauvais jeux de mots me lance le premier caillou ! aïe-euh !). Si la réponse à cette question est non, disais-je, alors vous ne pouvez pas vous permettre de revendiquer le titre de réel glandeur professionnel.
Si si, ne prenez pas ce ton offusqué, vous comprendriez l'ampleur de votre erreur si vous aviez déjà testé le délice divin de la Balancelle tout droit descendue du paradis céleste pour rendre notre basse vie terrestre digne d'être vécue.
La Balancelle, bande d'ignares, c'est un comme un balançoire, sauf qu'au lieu d'être assis sur une planche vermoulue douteuse ou pire sur un bout de plastique jaune vif, creux et plein d'eaux croupie, et de vous bousiller les mains sur une corde en nylon rapeux vert d'eau, vous êtes étendu, beau comme un nu de Velasquez sur un matelas moelleux et accueillant.
Pour être sure que vous comprenez vraiment bien, je vous mets une photo (et je remercie l'ami gougeule qui vient ici m'aider à combler mon manque de talent descriptif.)
Image hébérgée par hiboox.com

D'accord, celle sur laquelle j'ai passé une partie de mon après-midi à roupiller mollemt n'est ni si neuve, ni si garnie en coussins, ni avec petit toit à fanfreluches (mais est-ce vraiment un mal, hein, tout compte fait...)
Mais elle a l'avantage non négligeable d'être dans son milieu naturel, c'est à dire parmi de la verdure et offreant une vue semblable à ce que vous avez pu en voir en début de post.
Comme dirait l'autre : "c'est un trou de verdure"...ok, y a pas de rivière qui mousse, mais quand même ça empêche pas de se la jouer poète... Plaisir de la brise printanière qui vient se glisser subtilement sous la chemise pour vous (enfin "me", je garde pour moi seule ce plaisir délicieux) effleurer la peaux en une légère et tendre carresse...Les oiseaux pioupioutent avec allégresse, les bourdons bourdonnent sans la moindre originalité, des bestioles crissantes se prennent pour des cigales...
Tache rouge dans tout ce vert, je profite de cette solitude paresseuse en me berçant avec molesse, avec l'amusement enfantin et renouvelé de regarder sans lassitude s'éloigner et revenir le ciel et les montagnes si bleus au travers des feuillages. Je contemple la lumière si belle et si dorée au travers de toute cette chlorophyle et je suis bien. Les cours sont loin, si loin de ma niche verte et toufue...Je suis parfaitement seule quoiqu'à quelques mètres de la maison de mes grands parents et c'est parfait.
J'aime à être seule ; au moins je suis sure d'être bien accompagnée.
Et là, vous savez ce qui se passe ?
Oui, le charme est brisé, ça je suppose que vous l'aviez déjà deviné, mais savez-vous seulement par quoi ?
Par ma soeur qui me demande d'un ton éhontément fort pour la tranquilité ambiante si je veux venir faire le "test de QI" de M6...
Et le pire, c'est que j'ai accepté.
Parce que de toute façon c'était foutu, la meringue était retombée : les oiseaux ne pioupioutaient déjà plus pareil, le ciel était moins bleu et je sentais que maintenant le vent était vexé de cette intrusion et se vengeait en me faisant froid au dos...

Notez, j'ai bien fait : 126.

06 mai 2005

Bob Dylan

Comme j'ai un peu de temps avant de partir chez Froddy pour une soirée qui promet d'ailleurs d'être fort sympathique (avec dormitage en tas dans nos duvets sur le tapis du salon, bouffage de crèpes fourrées de choses ni très catholiques ni très diététiques et production intensive d'une quantité phénoménale de conneries que je me ferai un plaisir de retranscrire ici puisque chez nous -c'est à dire ma chère bande de crétines- la quantité ne se fait pas au détriment de la qualité, oh que non !) comme j'ai un peu de temps donc (faut que je me soigne contre ces fioutues parenthèses parasites [allitération en p, r et t. Non, j'ai pas passé mon oral blanc de français ce matin...]) je poste quelque chose parce que ma conscience me faisait remarquer que sinon, avec le week-end ça allait faire beaucoup de jours sans rien et que bon, faut pas se foutre de la gueule du client, vu que c'est lui qui laisse les cerises et que les cerises : y a bon.
Mais comme j'ai pas le temps de vous concocter une tartine (enfin, une tarte...au citron meringué bien sûr !) farcie de jeux de mots à la noix pas fraiche et autres bêtises attérantes je vous sers une retouche de photo que nous avons fait totoshop et moi l'autre jour.
(Vous noterez j'espère que j'ai eu l'aimable attention de pas vous re-sortir les dessins que vous connaissez par coeur...)
Et celui ou celle qui trouve pourquoi le post s'appelle bob dylan, je lui offre euh...son poids en bonbons !

04 mai 2005

Vous savez quoi les gens ?

Les cours de maths en L, ça sert à rien.
Si.
Vraiment à rien.
Pas "à rien" comme les cours de maths normaux, qui servent jamais dans la vraie vie (si, moi je vous dit que les fonctions inverses ça sert à rien dans la vie. La preuve : j'ai tout oublié là dessus et pourtant je suis quelqu'un d'absolument merveilleux. Vous voyez!) et pis qui sont chiants et pis qui puent la racine carrée pas fraiche. Non, chez moi, ça sert à rien de chez rien.
Vous allez voir.
Savez-vous ce qu'on fait en ce moment nous en maths ? Hein ? Non hein, personne ne se pose la question de savoir ce qu'on fout en maths en L.
Eh ben je vais vous le dire : on fait les suites numériques.
Je suis sure que comme moi au début, vous vous dites : "Euh, mais les suites numériques, c'est quoi ? 1, 2, 3, 4, 5, 6.... ?? Nan ça peut pas être aussi con...Ca doit être un truc un peu plus complexe que ça..." C'est ça que vous pensez ? Vous cherchez déjà le niveau au dessus du bete "1, 2, 3, 4..."
Eh bien vous êtes naïfs, vous vivez chez les Bisounours ! Vous pensez encore que les cours de maths en première L sont de niveau premiere ! Ah ah ah, laissez moi rire !
Vous avez tout faux, vous êtes nuls. Retournez à la case départ. Ne touchez pas 2000 €. Et puis aussi essuyez vous les pieds sur le paillasson, vous en avez foutu de partout, bande de cochons !
"Mais zenfin, elle ne va quand même pas nous dire que c'est bien ça ? Palsembleu, ce ne peut être si ridiculement enfantin ? Les instances éducatives ne se foutent pas à ce point de leur gueule, à ces charmantes demoiselles *?" C'est ça que vous pensez dans vos fors intérieurs respectifs, public attentif et attroupé.
Et bien SI !

Voyez-vous, en L, lors de nos 2 heures de mathématique/informatique par semaine, nous apprenons à calculer combien Jacques aura au bout de 5 mois sachant qu'il met 5€ de coté chaque mois et qu'il part d'un capital de 60€ offerts par sa tante Berthe à son anniversaire.
Oui, une suite arithmétique dont la raison r=5, c'est ça : une suite dont on calcule les éléments en rajoutant cinq à chaque fois.
En gros, en L, en première, on apprend à compter de 5 en 5 à des élèves de 15 à 18 ans. Ca vaut le coup d'avoir 2 heures par semaine hein ?
Alors je veux bien que quand on va en L, c'est souvent parce qu'on est nul en maths et pas parce qu'on aime vraiment la littérature, les mots, le langage et tout ce genre de trucs dont la plupart des donzelles de ma classe se contrefoutent encore plus que moi je me contrefous du cercle trigonométrique. Ca, ça va, je l'ai intégré. La pilule a eu un peu de mal à passer, mais c'est bon, elle est digérée. J'ai compris que certaines avaient réellement du mal avec les maths et que calculer une moyenne, c'est en fait pas évident pour tout le monde.
Mais quand même, qu'on nous fasse faire des trucs qu'on ose pas demander à un gamin de CM2 parce qu'on a peur que ça le vexe...

Alors je suis pas du genre à pousser des coups de gueule (ou alors pas souvent, ou alors vite fait....Ou alors des très gros, d'accord, d'accord...) mais là quand même, je dis : crotte. (oui, je peux être d'une vulgarité assez chocante par moment...Je vous prie de m'excuser...Oui, je mettrai une annonce à l'entrée du blog : interdit au mineurs.)
Alors voilà, moi c'est décidé, maintenant pendant les cours de maths, je me demmerde pour être en col roulé (sans manches s'il le faut. Comme dirait Rousseau [ciel, je me mets à citer du Rousseau moi...] "je préfère être homme à paradoxe qu'homme à préjugés". Sauf que moi je suis en L, donc je suis une gonzesse, mais à ce détail près, je suis d'accord.) et ainsi, grace audit vêtement, subtilement dissimuler Claude mon baladeur mp3 pour pouvoir écouter d'une oreille distraitement appuyée sur ma main, une douce et calme mélopée me berçant et m'enveloppant d'une ambiance appaisante ...Metallica par exemple.

*Car oui, "classe de L", ça peut aussi s'écrire "classe de elles" chez moi...On reviendra sur le sujet une autre fois...

03 mai 2005

Bon, c'est pas tout ça....

...mais le premier post c'est pas tout, faut continuer après !
Alors que faire...
Je me vois mal vous faire une présentation genre : je m'appelle machin, je suis une fille en classe de, j'aime ça, ça, ça et ça...C'est pas foncièrement passionnant pour vous et tellement bateau et ennuyant pour moi...
Alors je pense que je vais rentrer directement dans le vif du sujet (pan dans ses dents ! Ah ah ! Il fait moins le malin le sujet là ! Ah mais je suis une killeuse de sujet moi. J'y rentre dans le vif, direct.) à savoir...eh bien, ce qui me passe par la tête et me semble blogable c'est à dire plus ou moins rigolu et/ou digne d'un intéret (parfois relatif)
Alors, le sujet qui nous intéresse aujourd'hui est le suivant :
QUELLE EST LA DIFFERENCE ENTRE LES GARCONS ET LES FILLES


(Au point de vue psychologique je veux dire, bande de zobsédés !)
Une discussion au bahut ce matin nous a apporté une ébauche de réponse à cette vaste question abordée tant de fois et ce depuis les temps immémoriaux où qu'il y avait même pas de pédalo ni de boites de conserve petits pois carottes à ouverture facile (autant vous dire que les hommes des cavernes se penchaient déjà sur la question)(mais Dieu soit loué, hors saison, c'est moins cher, ils ne sont pas tombés malgré s'être imprudemment penchés comme nous l'avons dit plus haut). Nous parlions donc, avant que je ne sois interrompue par cette avalanche de parenthèses, de la formation récente d'un couple (eh oui, c'est le retour des beaux jours dans nos contrées et ça batifole, ça roucoule, ça se bécotte de tous les côtés...C'est le printemps, période d'éveil des sens et de recherche d'un partenaire sexuel chez l'adolescentis vulgaris. Si vous voulez, un jour je vous ferai un topo sur le comportement amoureux de l'adolescentis vulgaris. Mais revenons-en, une fois de plus, à nos moutons qui en ont marre de bêler dans le vent pendant que je raconte des conneries.) Ce que j'essayais de dire, c'est que nous causions de la formation récente d'un couple et une amie nous apprenait que c'était l'élément femelle dudit couple qui était à l'initiative de ce rapprochement. (je pense que je peux quitter ce style administrativo-je-sais-pas-quoi, ma foi assez pesant.) Et elle a ajouté : "heureusement d'ailleurs, parce que le pauvre gars, il comprennait rien à tous les sous-entendus qu'elle lui faisait depuis des mois". Elle ajouta, à l'intention du représentant du sexe masculin qui se trouvait parmis le tas de chromosomes XX que nous formions : "les mecs c'est comme ça, c'est pas fin, ça comprend jamais les sous-entendus".
Il a alors rétorqué ceci : "Bah oui mais c'est vous qu'êtes compliquées ! [classique ça....] Vous pouvez jamais dire les choses clairement ! Par exemple, ma mère quand elle me demande "va sortir le linge de la machine" il faut comprendre que ça sous entend aussi "va l'étendre" ! Pfff...Comment vous voulez qu'on vous comprenne ?!"

Ainsi, la différence principale entre l'homme et la femme serait que l'homme est capable de sortir le linge de la machine sans ressentir le besoin de l'étendre.
Mais à ce niveau de la réflexion, la question que je me pose c'est : mais après, il en fait quoi ? Il l'entasse sur le dessus de la machine, il les fout en vrac par terre, il les remet dans les bras de sa mère en disant : "tiens, j'ai sorti le linge" ?
C'est eux qui sont compliqués en fait. Seulement, dans leur esprit tordu, leur propre torditude semble être la normalité ! Vous me suivez ?

Si oui, tapez 1, si non tapez 2. (70€+coût d'un sms. Les bénéfices, nombreux, seront déversés...dans mes poches :D)

01 mai 2005

Tagada tsoin tsoin

(Musique de fanfare, confettis qui tombent du ciel et majorettes) Eh voui, vous avez sous vos yeux ébahis égarés le tout premier post du Carnet Meringué ! Emouvant non ? (Si si, je vous assure, c'est émouvant. Allons un petit effort que diable ! C'est sur, si vous y mettez pas un peu de bonne volonté aussi...) Bon, tout n'est pas encore au point niveau apparence, du moins à mon goût, mais ça viendra. J'ai encore les mains pleines de cambouis d'html et le dos endolori d'avoir passé tant de temps penchée sur la bête alors je m'accorde un peu de repos avant de poursuivre les mises au point. En attendant, installez-vous, prenez un biscuit, j'ai vous ai mis de la lecture (cf les liens !) si vous voulez y a aussi du café.